Entre les lignes

Edmond Morrel ne limite pas ses interviews au monde du livre. Sa curiosité l’entraîne souvent « entre les lignes », vers des spectacles, des événements, des expositions qui sont autant d’occasions de vous inviter à partager ses rencontres.

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Ecoutez JF Balmer et Joyce Bunuel au micro de Jean Jauniaux

Comme le soulignait Florence Reuter, bourgmestre de Waterloo, lors de la conférence de presse inaugurant la cinquième édition du Festival du Film d’Histoire (le "WAHFF" sigle anglais choisi pour le désigner), parmi les privilèges dont jouit encore la cité brabançonne figure en bonne place l’existence de cinémas de quartier. Insérés dans le tissu urbain et participant pleinement à la fonction sociale que le septième art a toujours remplie, les cinéma Wellington sont depuis cinq ans le réceptacle idéal d’un festival qui n’a cessé de se développer, de mûrir, de se faire connaître et reconnaître.
L’édition 2017 donnera l’occasion de découvrir en avant-première quelques titres qui, à n’en pas douter, deviendront des blockbusters à leur sortie : "Au-revoir là-haut" , d’après le roman de Pierre Lemaître (Prix Goncourt 2013 : nous l’avions interrogé à la publication de son livre, quelques semaines avant qu’il soit couronné par le plus grand prix littéraire français) et "Borg-McEnroe" deux légendes du tennis dont tous se souviennent encore de leurs affrontements hauts en couleurs (Borg jouait à l’époque avec une raquette Donnay, marque encore belge ). Mais une part belle sera réservée aux film documentaires. (...)

Ecoutez Sergio Tiempo au micro de Jean Jauniaux

Ecoutez Benjamin Spark au micro d’edmond Morrel

Dans la très belle préface qu’il lui consacre dans le livre "Pulp Fusion" (Editions Cercle d’Art), Erro souligne deux caractéristiques du travail de Spark : le sens (et l’exigence) de la composition et la rapidité d’exécution. A chacune de mes rencontres avec Benjamin Spark, que ce soit dans son atelier ou lors d’expositions, j’ai toujours été frappé par une troisième dimension à la fois de l’œuvre, de l’artiste et de son inspiration : la jubilation. C’est aussi dans cette force-là qu’il va puiser lorsqu’il se place devant les grandes toiles vierges, qu’il les examine, qu’il en évalue le potentiel. Comme un sculpteur devant le bloc de pierre, Spark devant la toile pressent le mouvement, l’énergie, la lumière, la couleur, le geste des personnages, la dynamique des mobiles, la grâce des regards, l’érotisme suranné des femmes qu’il démultiplie à partir des Comics américains et italiens. (...)Que serait un artiste s’il n’était sans cesse pourchassé par l’énigme de la création ? C’est à cela que Benjamin Spark nous invite en partageant avec son public une sorte d’inépuisable joie à se laisser porter par la fantaisie lumineuse d’un créateur de son temps. Edmond Morrel

Ecoutez Julie de Groote et Eliane Reyes au micro d’edmond Morrel

Y a-t-i lieu plus opportun qu’un parlement pour célébrer à la fois la musique, en ce 21 juin, mais aussi la mémoire, celle d’une des plus grandes virtuoses du siècle dernier, Clara Haskil. Au cours d’une brève cérémonie, la Présidente du Parlement francophone bruxellois Julie de Groote et la virtuose Eliane Reyes, ont annoncé l’hommage qu’elles souhaitent rendre en leurs qualités respectives à la pianiste Clara Haskil. Nous avons rencontré ces deux femmes de caractère évoquant ce que Clara Haskel représentait pour chacune d’entre elles. A lire le destin de celle qui traversa le siècle à partir de sa Roumanie, survécut aux persécutions, combattit la scoliose déformante qui la faisait atrocement souffrir et mourut accidentellement en Belgique où elle vécut plus de quarante ans. Charlie Chaplin, qui l’invitait à chez lui à Vevey, aimait à dire : "j’ai connu trois génies : Churchill, Einstein et Clara Haskil"...
Dans un film bientôt programmé sur Arte, Eliane reyes incarnera Clara Haskil dans un des épisodes les plus douloureux et angoissants de sa vie : une convalescence dans le centre de réadaptation de Bercq.
L’occasion est belle d’écouter à nouveau quelques archives musicales...

Edmond Morrel, au Parlement Bruxellois le 21 juin 2017

Ecoutez Fanny Ardant au micro de Jean Jauniaux

En marge d’une soirée organisée par PEN Club Belgique autour du film "Le divan de Staline" , réalisé par Fanny Ardant d’après le roman de Jean-Daniel Baltassat, Jean Jauniaux, président de PEN Club Belgique a rencontré la réalisatrice et abordé avec elle la genèse de ce film où Gérard Depardieu incarne un Staline vertigineux évoquant sa vie dans un simulacre de psychanalyse. Un roman et un film qui nous plongent dans une des tyrannies les plus sanglantes du XXème siècle, née de l’utopie fracassée du communisme. Retour ligne automatique
Le film produit par Alfama Films n’est à ce jour sorti que dans les salles françaises. L’avant-première organisée par PEN Club Belgique était une occasion de le découvrir, en formant le voeu que le troisième long-métrage de Fanny Ardant toute bien vite des écrans, comme le Cinéma Vendôme à Bruxelles, partenaire de cette avant-première.

Edmond Morrel, Bruxelles, le 25 mai 2017

Ecoutez Delphine Boël au micro d’Edmond Morrel

Aller à la rencontre d’un artiste, l’interroger sur son art est un privilège donné à celles et ceux qui font métier de partager ce moment de grâce que constitue la confrontation pacifique avec une sensibilité, une esthétique, un regard sur le monde. Lorsqu’ils sont aussi des personnages « publics », il est certains artistes dont le travail est menacé d’être escamoté derrière un nuage de fumée, parfois nauséabonde, d’une actualité qui prendrait le dessus sur l’œuvre, plaçant les créateurs à la merci du fait-divers, exacerbant sur la place publique ce qui devrait se cantonner dans la sphère privée, voire intime. Il s’agit alors, c’est en tout cas notre conviction éthique, de se concentrer davantage sur ce que l’artiste nous donne à voir, s’agissant d’art plastique, ou à lire, s’agissant de littérature. Même si une œuvre se nourrit de tout ce qui fait la personne, y compris cette part d’intime que nous évoquions plus haut, il convient, nous semble-t-il, de centrer notre attention, notre regard et notre écoute sur ce que l’artiste a choisi d’en extraire, pour le transformer par son art en une peinture, une sculpture, un livre, un poème, une symphonie.
Ainsi en a-t-il été de la rencontre avec Delphine Boël, plasticienne belge, ayant longtemps vécu à Londres et dont une rétrospective permet de parcourir certaines étapes de son œuvre sous le titre « Never give up » au Musée d’Ixelles. L’exposition s’y tient du 15 février 2017 au 14 mai 2017. Ne jamais lâcher prise (« Never give up »), à n’en pas douter Delphine Boël y parvient en puisant dans cette infinie consolation de l’art, les énergies les plus fulgurantes, faisant de la jeune femme une personnalité éminemment attachante, qui fait de la fantaisie un merveilleux mode d’expression d’une sensibilité à fleur de peau et d’une fragilité désarmante.
Ne manquez pas cette exposition qui, d’une certaine manière, nous dit beaucoup sur notre époque : la puissance de la rumeur « gossip », l’hypocrisie régnante, la prépondérance des apparences, la vanité, le manque d’amour…mais aussi qui démontre la transcendance de l’art. Celui-ci, d’une certaine manière, nous donne à ressentir la vérité lorsqu’elle nous échappe, la bonté dont l’accès nous est interdit, la grâce dans son double sens de bienveillance et de beauté.

Ecoutez Valérie Constant au micro d’Edmond Morrel

Depuis le 20 septembre et jusqu’au 28 mai 2017, le Centre belge de la bande dessinée invite ses visiteurs à parcourir une exposition consacrée à l’art de la couverture. N’avons-nous pas conservé, dans notre mémoire inconsciente, telle ou telle couverture d’un album de BD (ou de n’importe quel autre livre) qui est indissociablement liée à ce bonheur indéfinissable né de l’imaginaire, de l’envie de fiction, du besoin de nous entendre raconter des histoires. Promener son regard sur les couvertures sélectionnées et commentées par Valérie Constant, la commissaire de l’exposition, restitue à chacun des panneaux la rêverie heureuse, énigmatique, stimulante dont chacune de ces couvertures était la fenêtre...

Ecoutez quelques cartes postales sonores de l’édition 2016

Cinquième anniversaire pour "le plus grand salon du livre de Wallonie" annonce avec une légitime emphase le programme de Mon’s Livre. Nous y avons été hier, samedi. Nous y retournons aujourd’hui dimanche. Et nous prenons déjà date pour l’édition prochaine qui ouvrira ses pages , pardon, ses portes les 25 et 26 novembre 2017, au Lotto Mons Expo. D’année en année, comme le vin, le salon se bonifie : davantage d’exposants, une variété stimulante d’incitations à s’arrêter à chacun des 200 (!) stands où la diversité des exposants fait de chaque étape une invitation à parcourir des livres jeunesse, des "beaux livres", des BD, des livres d’art, des essais (notamment les publications de l’Académie Royale de Belgique), mais aussi à rencontrer auteurs et éditeurs dont la disponibilité et l’aménité est accentuée par le confort de l’installation. C’est au hasard d’une première visite que j’ai ouvert le micro d’espace-livres.be à l’un ou l’autre exposant. Je vous invite à les écouter avant de vous rendre à Mons . Le salon ouvre ses portes à 10h00... Bonne écoute. Bonne visite...

Ecoutez Nicolas de Mar-Vivo au micro d’Edmond Morrel

"Eléments de langage est un comptoir éditorial indépendant spécialisé dans la littérature hors la loi du marché. Il ne recherche pas le profit mais de nouveaux espaces littéraires pour y faire résonner des voix singulières. Mettre le langage en réflexion pourrait être sa devise car il ne craint ni la pompe ni la blague. Il décortique les discours comme les crustacés, avec les doigts. Sa figure de prédilection pourrait être celle du retournement. Délibérément pyromane, il n’a qu’un but : mettre le feu à la langue de bois (ressource plus que renouvelable), pour dégeler les paroles et les laisser fondre sur vous, plus vives que jamais." Une telle présentation ne pouvant que nous inciter à en savoir davantage, nous sommes allé à la rencontre de son sémillant instigateur, l’écrivain et éditeur Nicolas de Mar-Vivo... Après avoir écouté cet entretien, vous conviendrez comme moi, que voilà une collection de livres originaux qui valent le détour et pourquoi pas de s’abriter à la fin de l’année sous les sapins finlandais ?

Ecoutez Jennifer Clement au micro d’Edmond Morrel

Pour la première fois de son histoire bientôt centenaire (créé en 1921 à Londres...par une femme écrivain, Catherine Amy Dawson Scott) PEN a élu une femme à sa présidence internationale. La romancière américaine Jennifer Clement, présidente internationale de PEN, vit au Mexique où elle n’a de cesse de dénoncer les meurtres de journalistes et les enlèvements de petites écolières. Ainsi, pour dénoncer ce dernier fléau dont l’impunité fait scandale, Jennifer Clement le raconte dans un de ses récents romans poignants : « Prières pour celles qui furent volées »
Le témoignage de cette grande dame de la littérature, son engagement et son oeuvre d’écrivain, font de Jennifer Clement une figure idéale pour représenter PEN, le combat pour la liberté d’expression et la force inépuisable de la littérature.

Le 4 septembre 2016, Pen BELGIQUE était au coeur de la séance de clôture de la session d’été 2016 du Collège européen des Traducteurs littéraires de Seneffe. En présence d’Alda GREOLI Ministre de la Culture et de l’Enfance, de Jacques DE DECKER , Président du Collège européen des Traducteurs littéraires de Seneffe et de Françoise WUILMART, Directrice du Collège européen des Traducteurs littéraires de Seneffe.
Jean JAUNIAUX, président de Pen Belgique, a animé une table ronde réunissant deux spécialistes de la traduction du roman de Cervantès qui ont échangé, parfois vertement, sur le thème :
« Don Quichotte ou faut-il et comment actualiser la traduction des classiques ? »
Jean CANAVAGGIO(traducteur et coordinateur de la dernière édition de « Don Quichotte » dans La Pléiade),et Aline SCHULMANN (traductrice de Don Quichotte en français « moderne », traduction parue en 1997 au Seuil).

Ecoutez Luc Jabon au micro d’Edmond Morrel

« Les Survivants » appartient à la grande filmographie, celle qui nous donne à ressentir, à partager la tragique complexité du destin des êtres qu’elle nous raconte. On pense bien sûr à Ken Loach, aux Dardenne, à John Cassavetes mais aussi aux grands documentaires de Frederic Wiseman.
Les personnages sont tellement « justes » qu’ils en deviendront des archétypes comme les grandes figures des romans russes et américains. Nicolas Roulet devient l’archétype d’un destin fracassé comme Raskolnikov, Nadia une métaphore de l’inaccessible étoile que chanterait Brel, le groupe de jeunes squatteurs révolutionnaires un chœur du théâtre antique, ce duo de clochards, la parabole terrible et angoissante de l’abandon absolu de deux êtres, qui n’ont même plus le secours de ce qui jusque là les reliait à l’humanité : la capacité de solidarité.

Nous l’avons dit d’emblée, ce film ne sort que dans quelques salles, à des horaires qui risquent de décourager le public. Or la distribution d’un film, son destin public, se décide en fonction du nombre d’entrées au cours de la première semaine.

Ecoutez Julie Van Deun au micro d’Edmond Morrel

C’est à Saint Idesbald, la petite cité balnéaire qu’avait adoptée Delvaux, que se trouve la plus grande collection de ses oeuvres dont la valorisation, la préservation et l’exposition sont réalisées au sein d’un Fondation d’utilité publique animée par l’infatigable Julie Van Deun. Invitation à une visite guidée et sonore...

Ecoutez Els Wuyts au micro d’Edmond Morrel

On ne le dira jamais assez : la culture ne connaît pas les frontières, elle les franchit, elle les contourne, elle les piège. Qu’elles soient culturelles, linguistiques, communautaires, les frontières ne résistent pas aux assauts des artistes et de celles et ceux qui les promeuvent.
Ce n’est pas la dynamique Els Wuyts qui nous contredira. Après des études en histoire de l’art à Gand, elle débute sa carrière au SMAK (Stedelijk Museum voor Actuele Kunst), le musée d’Art Contemporain de Gand, pour ensuite animer "Beaufort" ces expositions bisannuelles qui s’échelonnent sur la côte belge transformée en galerie d’art contemporain face à la Mer du Nord. Aujourd’hui elle est responsable du département "Culture et Patrimoine" de la commune de Koksijde (qui réunit Wulpen, Oostduinkerque et Saint-Idesbald). Elle nous a guidé dans le nouveau Centre d’Art Ten Bogaerde qui ouvre ses portes demain samedi 2 juillet 2016.
En ces temps où la violence, l’égocentrisme politique, l’intolérance, la discorde semblent gouverner le monde, des initiatives culturelles comme celles que mènent ici des administrations publiques (Ten Bogaerde) et des fondations privées (Musée Delvaux) doivent être saluées.

Ecoutez Alexandre Wespes au micro d’Edmond Morrel

Si d’aventure vos pas croisent ceux d’Alexandre Wespes, promenant au rythme des pas de son placide Laïka, un labrador noir qui trottine devant lui, n’hésitez pas à le saluer et à bavarder avec lui.

En 2016, Les Musicales célébreront les 800 ans de l’Abbaye du Valdieu

En prévision des concerts qui se donneront le 9 juillet 2016 à l’Abbaye du Val-Dieu, nous avons rencontré quelques uns des protagonistes de ce festival dédié à la mémoire d’un des plus illustres compositeurs : Guillaume Lekeu. À Verviers, le 9 juillet 2016, cinq concerts, dont un concert commenté, seront donnés dans le cadre des 800 ans de l’Abbaye du Val-Dieu. Si la météo est inclémente, les concerts de plein air s’abriteront sous les voûtes ancestrales de l’Abbaye, mais qu’il neige ou qu’il vente, seront célébrés ces "800 ans d’histoire en musique". Ce thème sera par ailleurs celui d’une conférence donnée le 7 juillet au Musée de la Ville de Verviers.

A vos agendas...

Ouverture du site web www.penbelgique.com

En 2016, l’ambition du nouveau PEN Belgique est de développer ses activités dans un contexte où la promotion de la littérature en tant qu’instrument de compréhension mutuelle et la défense du droit à la liberté d’expression sont, hélas, de plus en plus indispensables. Instrument de cohésion sociale et de dialogue inter-culturel, PEN Belgique, comme l’ensemble des 150 centres nationaux et régionaux de PEN International, doit devenir un interlocuteur capable de remplir son rôle sur la scène régionale, communautaire, fédérale (une collaboration naturelle s’est établie déjà avec Pen Vlaanderen), européenne et internationale.

Ecoutez Arnaud Huftier au micro d’Edmond Morrel

Jean-Maurice de Montremy et Arnaud Huftier sont venus présenter à la presse la nouvelle collection "Jean Ray", dans laquelle les romans et recueils de l’écrivain gantois seront publiés dans leur version originale. Cet événement éditorial nous a été l’occasion d’une rencontre avec Arnaud Huftier spécialiste de Jean Ray et maître d’oeuvre de la collection. Nous avons voulu en savoir davantage sur Alma Editeur. Une maison à ne pas perdre de vue, dont le catalogue (sciences humaines et romans) et l’engagement éditorial nous laissent penser que l’édition, la vraie, existe toujours bel et bien ! A la tête d’Alma Editeur, deux fondateurs : Jean-Maurice de Montremy et Catherine Argand, dont le parcours ne pouvait que les conduire à passer de l’autre côté de la page et à créer une famille de nouveaux auteurs pour ce qui est de la fiction, et de nouvelles curiosités pour ce qui est de leurs collections de non-fiction. C’est d’une certaine manière Jean Ray, qui nous a donné l’occasion de cette rencontre : l’écrivain gantois n’a décidément pas usurpé son surnom d’"homme-livre"...

Ecoutez Pascal Vrebos au micro d’Edmond Morrel

Et si, sous ses dehors affables et son regard malicieux, Pascal Vrebos dissimulait depuis toujours une colère tellurique, contenue, retenue comme ces lents mouvements des masses terrestres qui, un jour, se transforment en tremblements de terre ? Et si, sous ses habits de journaliste incisif, Vrebos dissimulait un artiste indigné ? C’est peut-être ce que nous fait découvrir sa dernière pièce, "L’accusateur" dont le sous-titre est révélateur : "Comédie étranglée". Jean est le nom du personnage qui soliloque pendant plus d’une heure en dénonçant, en accusant, en vilipendant les lâches, les riches, les affameurs, les dictateurs et ceux qui les placent au pouvoir, les utopistes et les artistes. Personne n’échappe à sa colère, même pas le "boss", le "patron" qui de là-haut observe muet les cataclysmes commis en son nom. Une seule créature est épargnée de son courroux, une confidente, une amie, une innocente. Elle s’appelle Flo. C’est une coccinelle. Elle le suit de puis toujours, virevolte autour de lui, vient se déposer sur le dos de sa main pour réconforter Jean quand il ne sait plus où donner de l’accusation. Jean, Flo et le Patron, les protagonistes de cette fable trop grave pour que l’on rie vraiment aux mots d’esprit - le rire s’étrangle souvent devant la vérité qui nous est assénée - , nous accompagnent longtemps après que les feux de la rampe se soient éteints et que dans le noir surgisse une dernière incantation, adressée à chacun de nous : "C’est à vous de jouer, à présent !". Inscrite dans le catalogue des Universités Populaires du théâtre, la pièce de Vrébos trouve naturellement ses prolongements dans la "libre pensée" à laquelle elle nous invite, au débat qu’elle peut engendrer et libérer des positions convenues. Si "L’accusateur" soliloque, il sait que nous l’entendons, assis dans l’obscurité du théâtre, il sait que rien n’est gratuit dans le jeu auquel il se livre par le truchement du comédien (l’excellent Yves Claessens) et dans la mise en scène signée Jean-Claude Idée, co-fondateur des Universités Populaires du Théâtre, dont chacune des créations regorge d’inventivité et de justesse (l’ouverture "magritienne" de la pièce est magistrale !). Au public de prendre la relève, à lui de jouer à présent, de réfléchir, de débattre, d’écouter, de ne pas admettre, de s’engager, de penser pour soi, d’être "hypercrite" (contraire de hypocrite..).
Quittez vos écrans, traversez le bois de la Cambre, franchissez la porte du "Théâtre de Poche" avant le 28 mai, asseyez-vous dans la lumière si nécessaire que nous donne le théâtre, le vrai.

Edmond Morrel, le 18 mai 2016

Ecoutez Dominique Laloux au micro d’Edmond Morrel

Le sourire et la malice qui éclairent le visage de Dominique Laloux lorsqu’il évoque le projet auquel il consacre tout son temps "libre" , "Kuma Ci" , dissimulent mal l’énergie et la volonté que déploie ce cinquantenaire barbu que nous avons rencontré dans l’école internationale où il est enseignant. Son projet : créer dans la village de Kuma au Togo une classe informatique, l’équiper et assurer la formation des élèves et des formateurs. le matériel, Un ordinateur, conçu à l’Université de Cambridge par la start-up Raspberry, dont le prix de vente ne dépasse pas 40 € ! Il n’est pas meilleur avocat de cette initiative que Laloux . Je vous propose de tout arrêter pendant 20 minutes et de l’écouter...

Ecoutez Wivine Van Binst au micro d’Edmond Morrel

"Nous empruntons la terre à nos enfants" : il est de formules qui réussissent à dire en quelques mots une vérité qui ne nous quitte plus. Celle-ci en fait à n’en pas douter partie. Si nous la sortons de son contexte "écologique", et n’en retenons que le devoir de transmission que de génération en génération il revient aux adultes de garantir à nos enfants, aux enfants, le bimestriel "Philéas et Autobule" constitue un irremplaçable instrument permettant cette transmission. Mais il s’agit bien davantage que de donner au public de 8 à 13 ans des connaissances, des informations qui viendraient s’ajouter à toutes celles auxquelles ils ont accès. L’originalité de ce magazine est d’apporter aux jeunes lecteurs un mode d’emploi de ce qui pourra les aider à ne jamais se satisfaire de ce qui leur est imposé, mais à questionner ce qui leur est proposé. La philo, c’est cela : un entrelacement de questions qui nous aident à sortir des sentiers battus du "prêt à penser", des interrogations qui ne donnent pas qu’une seule réponse, des échanges qui s’additionnent les uns aux autres plutôt que de s’exclure. L’objectif de cette revue ? Ouvrir aux enfants l’accès aux valeurs fondatrices de la démocratie : "la capacité à s’exprimer, la recherche de sens, l’échange, le dialogue, la vérité objective, les choix personnels, l’esprit critique" ... La revue peut être lue par l’enfant seul, mais aussi servir de support pour un échange avec d’autres enfants , en classe ou en famille. Un dossier pédagogique accompagne la revue et peut guider l’enseignant à établir le lien entre le programme scolaires et les thèmes abordés au fil des numéros, qui se déclinent en chapitres récurrents : les médias, les sciences, les animaux, les récits, les jeux, l’art...

Ecoutez Eliane Reyes au micro d’Edmond Morrel

Le 19 février 2016 est la date officielle de sortie du nouveau CD d’Eliane Reyes : l’intégrale des 19 valses de Chopin, dont cet enregistrement appartient désormais aux disques de référence. Il suffirait pour s’en convaincre de parcourir les premières chroniques que lui consacrent Martine Dumont Mergeay ou Jean-Marc Onkelink. Mais rien ne vaut l’écoute de cette intégrale que la virtuose Eliane Reyes nourrissait dans son coeur depuis l’enfance, ces valses dont, comme le dit si bien Jean-Marc Onkelinck, la pianiste "ne nous impose pas (leur) vision, elle aide à (leur) révélation intérieure en nous...". Il précise : "Jardin secret enfoui au fond de nous, mal du pays, pas seulement celui de la Pologne natale de Chopin, mais le territoire intérieur révolu, celui du passé ancré au fond de chacun d’entre-nous. Éliane Reyes parvient pas son jeu subtil, tout en nuance et en finesse, à le raviver en nous. Elle n’impose pas une vision des valses, elle aide à sa révélation intérieure en nous… c’est mieux !
Quant aux valses brillantes, qui contiennent tant de difficultés pianistiques, elles sont magistralement maîtrisées et contiennent la fougue et la finesse. Aucune ne nous laisse indifférent. Absolument Superbe !" D’autres commentaires ne manqueront pas de se joindre à celui-ci. Citons déjà Martine Dumont Mergeay qui écrit, dans La LIbre Belgique" : "Eliane Reyes réussit à (...) conférer à l’ensemble une subtile dramaturgie, allant de l’éclat à la nostalgie, glissant des valses les plus spectaculaires - dites "brillantes" - vers les plus intimistes, les plus dépouillées. Et ses moyens sont confondants, servant ici une version claire, imaginative et colorée, à la rythmique irrésistible, quoique mouvante, et d’un naturel admirable"
Eliane Reyes a joué les valses de Chopin lors des Piano Days de Flagey le 19 février 2016 . A ce propos, Martine Dumont Mergeay écrivait : ""le festival (piano days)permettra d’entendre la passionaria Eliane Reyes, chambriste de rêve , pratiquant le plus beau piano du monde, qu’on découvrira en récital dans les valses de Chopin qu’elle vient d’enregistrer avec brio. " C’est dans le Studio 4 de Flagey qu’elle a enregistré le CD sous la direction musicale de Luc Baiwir. Elle donnera un nouveau récital le 9 mars 2016 au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles à 19h.
Nous avons rencontré Eliane Reyes quelques jours après l’enregistrement en juillet 2015. C’est chez elle qu’a eu lieu cet entretien qu’elle agrémente de quelques extraits, dont la valse qu’elle jouait en mai 1987 sur le plateau de "L’école de des fans"...

Ecoutez Marie-Jeanne au micro d’Edmond Morrel

Vous la connaissez pour l’avoir vue dans des spots publicitaires ou sur des affiches, dans des séries télévisées ou dans des rôles secondaires sur grand écran ("Largo Wynch"). Elle a joué avec Sharon Stone et Anthony Hopkins (hélas, les séquences où elle apparaît ont été coupées au montage final de "Kidnapping Freddy Heineken"). Mais elle est surtout une femme hors du commun, une personnalité attachante et sensible qui, un jour, à 57 ans a décidé de choisir sa vie, de quitter le conformisme de son milieu et de réaliser le projet de devenir actrice de cinéma... Elle s’appelle Marie-Jeanne Maldague. Nous sommes allé à sa rencontre à Bruxelles. Elle nous a reçu chez elle pour évoquer ce parcours original, courageux et difficile qui consiste à choisir son destin et à assumer ce choix.

De film en film, Frédéric Sojcher explore la fascination qu’exerce sur lui, depuis toujours, le cinéma. Avec "Je veux être actrice", son dernier opus, le cinéaste nous donne à partager une autre fascination, indissociable du septième art : celle de l’acteur. Inventant chaque fois une nouvelle manière de mettre en scène son exploration du cinéma, Sojcher mêle avec bonheur les genres. Documentaire, certes puisque tel est l’intitulé officiel de cette production. Fiction - bien sûr, fiction, comment un documentaire ne serait-il pas avant tout une fiction, puisque c’est une histoire qui nous est contée, à partir d’un point de vue unique, original ? Nouveau Cinéma ? A force d’entrelacer les genres, Sojcher en invente un nouveau. A chacun d’entre nous de lui donner une identité : fable de la transmission, conte initiatique, ou tout simplement, film d’amour... Car c’est d’amour qu’il s’agit ici. Amour d’un père pour sa fille, amour de ce bonheur dont les yeux de Sojcher ne cessent de pétiller depuis qu’il a construit sa "tribu" entouré d’Isabelle (son épouse et égérie qui apparaît dans le film) et de Nastasjia (sa fille qui veut être actrice...), amour de se trouver au milieu de celles et ceux qui partagent son aventure : les comédiens (Lonsdale qui lui a toujours fait confiance, Micheline Presle qu’il avait si bien filmée dans "Hitler à Hollywood", Patrick Chesnais, Jacques Weber...), le musicien (Vladimir Cosma signe une partition que l’on écouterait en boucle !), son père le philosophe Jacques Sojcher (qui aurait voulu être acteur...). C’est peut-être de cela qu’il s’agit finalement : un film-bonheur ? Prenez garde, ce bonheur-là est contagieux !

Ecoutez Anne-Catherine Chevalier au micro d’Edmond Morrel

Pendant trois ans, souvent le dimanche, Anne-Catherine Chevalier est allée poser son objectif devant différentes familles et les a photographiées. En leur demandant de "prendre la pose", la photographe se place dans la tradition des anciennes photos de famille que l’on retrouve dans les albums du début du siècle passé, en noir et blanc, réalisées à une vitesse d’obturation tellement lente qu’elle obligeait le sujet à se figer. (...) Elle obtient ainsi que les masques tombent, que dans le regard qui nous fixe sans vouloir séduire, dans le visage qui se fige sans fard, une vérité grave s’installe. Bien sûr, chacun de nous qui ouvre ce livre projettera sur ces photos, pour peu qu’il prenne le temps de vraiment les regarder, des sentiments, des émotions, une histoire qui n’auront été ni ressentis ni vécus par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui nous fixent. Chaque individualité, captée par l’objectif, cesse d’être une personne en particulier, mais nous raconte un fragment d’universel. (...)
Nous avons rencontré Anne-Catherine Chevalier et lui avons demandé de nous raconter cette démarche singulière qui l’a conduite, après un album remarqué de portraits de "Mères et filles", d’explorer l’énigme de la famille dont chacune de nos lectures déchiffre avec émotion la complexité et l’étrangeté.

En cette période où le radicalisme et le terrorisme ont fait sombrer dans l’oubli provisoire les grands mouvements migratoires qui faisaient la une au début de l’automne, le spectacle de Carmela Locantore est autant historique qu’actuel. A travers l’évocation des migrants italiens des années 50 dans le Borinage, la comédienne-auteure redonne la parole à ses parents, et à travers eux à chacun des migrants, d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Son spectacle se donne le 9 décembre au Théâtre des Riches Claires à Bruxelles. Nous avons rencontré cette personnalité entière et attachante, qui a travaillé avec les plus grands metteurs en scène de Belgique.

Ecoutez Myriam Watthee-Delmotte au micro d’Edmond Morrel

A Bruxelles, le 10 juillet 1873 Verlaine, ivre et éperdu de douleur, tire deux coups de feu sur Rimbaud. Condamné , il sera incarcéré à la prison de Mons dont il ne sortira qu’en janvier 1875. "Verlaine au secret" , opéra de chambre en 5 actes, d’Adrien Tsilogiannis, sur un livret de Myriam Watthee-Delmotte, évoque cette période qui fut pour le poète emprisonné celle de la révélation de la poésie, son secret : de la musique avant toute chose". Mis en scène par Jean-Louis Danvoye, avec Frédéric Dussenne incarnant le poète et la soprano Clara Inglese dans le rôle de la Poésie, l’opéra "Verlaine au secret" sera présenté du 19 au 21 novembre 2015 à Mons.

A quelques jours de la première, nous avons lu le livret et rencontré son auteure Myriam Watthee-Delmotte. Et la lecture et la rencontre nous ont placé dans une hâte plus impatiente encore d’assister aux représentations de "Verlaine au secret".

Ecoutez Catherine Hocquet au micro d’Edmond Morrel

Catherine Hocquet n’a pas attendu que Mons soit désignée Capitale européenne de la Culture pour créer "MONS Livre". Il faut à n’en pas douter y voir un signe : MON’s Livre, dès son lancement en 2012 était conçu pour s’inscrire dans la durée. Et preuve en est faite : l’édition 2015 de ce Salon en passe de devenir une des plus importantes manifestations consacrée au livre en Wallonie. De 75 exposants, 100 auteurs et 2125 visiteurs lors de la première édition en 2012, MON’s livre pouvait déjà annoncer le double de participants et visiteurs un an plus tard, pour la deuxième édition. Qu’en sera-t-il cette année : l’enthousiaste Présidente de MON’s Livre répond à cette question et à bien d’autres dans l’entretien qu’elle nous a accordé le 12 novembre...
On ne manquera pas de souligner la priorité donnée aux auteurs belges (dont les trois parrains : Arnaud Stouffs, Jean-Claude Servais et Jean-Baptiste Baronian) . Ne serait-ce qu’à ce titre, il faudrait saluer la détermination des organisateurs à valoriser une des littératures francophones les plus dynamiques, originales et inventives qui soit, quoiqu’en disent, écrivent et pensent les commentateurs belges de la vie littéraire, trop souvent aspirés dans le sillage du marketing des ouvrages venus d’outre-Quiévrain. Ce ne sera pas la moindre des qualités de MON’s Livre que sortir de l’ombre factice que leur fait l’édition germano-pratine les écrivains belges que l’on pourra rencontrer, écouter, et lire grâce à ce Salon du livre qui vaut décidément le détour...

Nous vivons une époque paradoxale. De partout dans le monde nous proviennent des informations instantanées, livrées sur l’infini de la toile à laquelle nous sommes tous reliés. Hélas, nous nous trouvons de plus en plus dépourvus de l’alphabet qui nous permettrait de déchiffrer ces millions d’images et de mots qui nous parviennent. Nous sommes tout autant privés de l’instrument de compréhension qui nous permettrait de mettre dans leur contexte les événements qui nous arrivent "bruts de décoffrage". Parmi ces instruments figure en bonne place ce que les anglophones désignent par "media litteracy" et que l’on pourrait traduire par "média-alphabétisation", c’est à dire la mise à disposition des outils de déchiffrement des informations qui nous parviennent par la internet, pour ceux en tout cas qui paraissent dépourvus des filtres que sont les journalistes, les éditeurs ou les rédacteurs en chef de la presse traditionnelle. L’autre instrument idéal de compréhension du monde est l’Histoire. Comment comprendre, sans les resituer dans leur contexte historique, sans les disposer sur une ligne du temps, les événements dont nous voyons les images partielles, violentes et, finalement, incompréhensibles : la montée des radicalismes, l’intégrisme, Daesh, l’annexion de la Crimée, la question kurde, l’arrivée massive de réfugiés, la fragilité de l’Europe, l’émergence d’un libéralisme forcené...on pourrait citer mille exemples de ce qui nous est donné par le biais des réseaux sociaux pour ne citer que ceux-là.
Dans ce contexte, éveiller la curiosité du public pour l’Histoire ne peut qu’être salué comme une initiative à la fois citoyenne et aussi stimulante ! C’est le projet qu’inaugure à Bruxelles le premier Salon du livre d’Histoire qui se tiendra le 15 novembre prochain au Coudenberg....

Ecoutez Jean-Jacques Péché au micro d’Edmond Morrel

Si vos pas vous conduisent le 8 novembre prochain à 15 heures devant le cinéma Aventure à Bruxelles, n’hésitez pas à en franchir le seuil, à vous installer confortablement dans un fauteuil, et à vous laisser hypnotiser par un des films les plus percutants du cinéaste Jean-Jacques Péché : "Week-end" . Ce "documentaire de fiction" a été réalisé dans le cadre de la série "Faits-Divers" à une époque où la télévision belge se donnait encore les moyens de répondre aux exigences de qualité d’un vrai service public une époque où les mots "prime time", "téléréalités", écrans publicitaires, audimat n’avaient pas encore installé leur dictature souterraine, une époque où on filmait sur de la pellicule 16 mm, où le son s’enregistrait sur un Nagra...
Dans ces années que le recul nous invite à idéaliser, comme les paradis perdus, une émission a marqué les esprits. Son titre générique "Faits-Divers" est devenu synonyme de "télévision du réel". Avec Pierre Manuel (journaliste), Manu Bonmariage (Image), Jacques Eippers (son) et Edouard Van Cutsem (Montage), Jean-Jacques Péché a réalisé plusieurs des "Faits-Divers" qui ont souvent constitué de vrais événements de télévision et ont été couronnés des prix les plus prestigieux. On se souvient en particulier du film "Une Saisie" , portrait hallucinant d’Albert, paysan dépossédé de son bétail par exploit d’huissier et qui, dans un monologue d’anthologie, crie sa révolte.
Rencontre avec un humaniste...

A l’occasion d’un séjour à Montréal, nous avons demandé à Marie-Catherine LaPointe de nous raconter son métier qui est, comment pourrait-il en être autrement, une vraie vocation. L’Agence Boulev’Art qu’elle a créée il y a vingt ans, représente au Canada et aux Etats-Unis un florilège de musiciens soliste et d’ensembles musicaux. Principalement orientée vers la musique classique, Marie-Catherine LaPointe promeut également la Jazz et les musiques du monde... Rencontre avec une personnalité aussi attachante que passionnée.

Ecoutez Jean-Claude Echement au micro d’Edmond Morrel

Si vos pas vous conduisent Chaussée d’Alsemberg à Bruxelles, franchissez le passage qui conduit, au n° 975, dans une longue cour intérieure et entrez dans l’atelier de restauration "Conservart" . Comme nous, vous aurez le privilège d’être accueilli par le maître des lieux Jean-Claude Echement. Pédagogue disert, passionné par son métier, il vous fera visiter l’atelier dans lequel il se consacre à son art : restaurer et assurer la conservation des oeuvres que le temps ou la négligence a détériorées. L’atelier regorge des pièces auxquelles lui-même et son équipe sont à l’oeuvre : un coffre-fort monumental du XiXéme siècle, un carrousel en papier d’Edgar Tytgat (daté de 1915, il était utilisé lors de collectes de fonds pour les victimes de la Grande Guerre), des sculptures en cristal, des dessins sur papier et, bien sûr, des tableaux. Nous vous invitons à nous accompagner dans cette visite guidée que nous partageons avec vous, micro ouvert...

Isabelle de Borchgrave - 20 octobre 2015

Ecoutez Isabelle de Borchgrave au micro d’Edmond Morrel

"Feathers -Impressions du Brésil" : la nouvelle exposition d’Isabelle de Borchgrave ouvre ses portes le 29 octobre 2015.
Sur le site d’Isabelle de Borchgrave commence déjà le voyage dans un univers irremplaçable, dont l’exposition "Feathers - Impressions du Brésil" donnera à voir à la fois la variété de l’inspiration de l’artiste, mais aussi le renouvellement permanent de l’invention, de la fantaisie, de l’architecture plastique d’une oeuvre qui ne cesse d’irradier. Nous avons rencontré Isabelle de Borchgrave pendant l’installation de l’exposition : L’occasion de réaliser sous sa conduite intarissable la visite de son atelier et auparavant d’écouter le parcours de l’artiste qui a débuté à la "Tour de Bébelle"...

Ecoutez Marie-Clotilde Roose avant ce rendez-vous des Lettres le 24 octobre 2015 à La Maison du Livre...

Pour célébrer le quart de siècle du "Cercle de la Rotonde", deux thèmes réuniront le public et les auteurs autour de sa fondatrice la poète Marie-Clotilde Roose : « écrire : acte libérateur ? » et « l’écriture et la musique ». La soirée du 24 octobre 2015 sera l’occasion conviviale de rencontrer, d’entendre et surtout de dialoguer avec quelques uns (25 sur 150...) des écrivains belges qui ont participé à l’aventure de ce Cercle dédié à la promotion de la littérature belge francophone : Didier Ayrès, Gérard Adam, Eric Brucher, Martin Buysse, Yves Caldor, Renaud De Putter, Daniel Charneux, Michel Ducobu, Pascal Feyaerts, Rose-Marie François, Jean Jauniaux, Karel Logist, Louis Mathoux, Emmanuelle Ménard, Serge Meurant, Adolphe Nysenholc, Colette Nys-Mazure, Arcangelo Petranto, Françoise Pirart, Grégoire Polet, Annie Préaux, Philippe Remy-Wilkin, Pierre Schroven, Alexandre Wajnberg, Evelyne Wilwerth. Sur www.espace-livres, nous avons rencontré plusieurs de ces écrivains. Déjà nous sommes dans l’impatience de les retrouver et de les entendre à lire de courts extraits de leur oeuvre. La Maison du livre accueillera cette séance dès 16h. Les lectures seront agrémentées de pièces musicales.
Ne manquez pas ce rendez-vous avec le coeur battant de la littérature...

"TRAIN WORLD" ouvre ses portes à Bruxelles ! le bonheur contagieux de Schuiten

A quelques jours de l’ouverture de "Train World" nous avons effectué la visite de ce qui est déjà un lieu mythique de Bruxelles en compagnie de celui qui en rêve depuis 10 ans : François Schuiten. Le bonheur de l’artiste n’a d’égal que le nôtre, visiteur hypnotisé, dont chaque instant de cette visite a été un émerveillement. Le "Train World" que Schuiten appelait de cette formule magique d’"opéra ferroviaire" est aujourd’hui ouvert. il éveillera en vous cette indescriptible mémoire du rail qui habite chacun de nous.

Le Prix littéraire Paris-Liège de l’essai 2015

Initié par le philosophe Daniel Salvatore Schiffer et l’écrivain Jacques De Decker, le prix Paris-Liège en est à sa quatrième édition. Le jury s’est réuni à Paris pour désigner cinq finalistes parmi les dix-huit ouvrages soumis à son appréciation. Une semaine plus tard, à Liège, il a établi son choix définitif et a attribué le prix ex aecquo à Sophe Bessis et Dominique Schnapper. Comme l’a indiqué le président du jury, Jean-Marie Klinkenberg lors de la conférence de presse, les deux ouvrages se complètent et se prolongent dans la réflexion qu’ils nous proposent sur la démocratie. Chacun des deux ouvrages témoigne en tous cas de l’esprit de ce Prix Paris-Liège : donner à connaître à travers le genre littéraire qu’est l’essai, des pistes de réflexion, de questionnement et de connaissance.

En attendant "Train World"

Ne manquez pas l’exposition "à quatre mains" que les deux complices du futur "Train World" ont accrochée aux cimaises de la Galerie Huberty Breyne (à Bruxelles). Des dessins originaux, des sérigraphies, et des tableaux réalisés par les deux artistes dévoilent, si besoin en était, la fascination esthétique que l’univers ferroviaire exerce sur le dessinateur Schuiten et sur le peintre Obolensky. Nous avons rencontré chacun des deux artistes lors de l’accrochage des oeuvres dans la Galerie qui n’en est pas à son coup d’essai dans cette belle habitude de faire se côtoyer dessinateurs et peintres. Ici, l’envoûtement de ces oeuvres ne nous donnent que davantage de hâte à découvrir bientôt "Train World" et "Train Hostel"

Organisé par Eliane Reyes, Lorenzo Gatto et Nicolas Bacri : un nouveau festival à ne pas manquer

Pour évoquer ce nouveau festival qui s’est déroulé à Ittre (Belgique) du 18 au 20 septembre 2015, nous avions rencontré le compositeur Nicolas Bacri, un des trois musiciens (avec Eliane Reyes et Lorenzo Gatto) qui sont à l’origine de cette initiative. Comme l’indique le communiqué annonçant ce Festival, "ils se sont retrouvés à Virginal et invitent leurs amis pour des rencontres musicales intitulées Concerts intimes entre Tradition et Modernité, afin de faire partager aux mélomanes les plus exigeants leur joie de faire de la musique ensemble dans cette belle région des confins du Brabant Wallon ( Ittre, Baudemont, Virginal...).
Nous vous proposons aujourd’hui deux enregistrements réalisés pendant le Festival : un interview de Lorenzo Gatto et la captation de la rencontre entre Nicolas Bacri et Jacques De Decker qui clôturait le Festival le 20 septembre dernier..
Le premier évoque ce qu’a représenté l’organisation de ce Festival, les attentes qu’il en a, ce qu’apporte ce type de manifestation à un artiste et surtout le contact avec un public enthousiaste qu’il espère bien retrouver...si le Festival connaît une deuxième édition.
Quant à Nicolas Bacri il était l’interlocuteur de Jacques De Decker lors d’un échange stimulant entre deux grands intellectuels s’interrogeant sur la place de la musique dans la société. Il y est aussi question du livre de Nicolas Bacri dont la publication est attendue avec une impatience accrue après avoir écouté cet enregistrement réalisé dans le Théâtre de la Valette à Ittre et accompagné de quelques morceaux interprétés par Lorenzo Gatto.

Rencontrer Patricia Raes c’est se laisser gagner par l’énergie et l’enthousiasme de celle qui a créé et gère "Par Hasard", à la fois agence de presse, communications et relations publiques. A l’occasion de la vingtième édition (et dernière hélas) des "Concerts Classiques de l’Orangerie" (qu’elle a créés à Seneffe avec Véronique Bogaerts en 1996) nous sommes allé à sa rencontre et avons tenté d’en faire un interview-portrait.

Rencontre avec John Simenon, Françoise Wuilmart et Anne Neuschäfer

Dira-t-on assez combien les auteurs belges sont redevables à Françoise Wuilmart d’avoir créé il y a vingt ans le Collège européen des traducteurs littéraires et de l’avoir mené à bout de bras avec la passion, la fougue et l’expertise que le monde du livre lui reconnaît. Le 29 août 2015 une séance académique (consacrée à la traduction du plus célèbre auteur belge : Georges Simenon) et l’annonce de la lauréate 2015 du Prix européen de traduction littéraire clôturaient la vingtième édition du Collège. Nous avons rencontré Françoise Wuimart (directrice et fondatrice du Collège), John Simenon (gestionnaire des droits de l’oeuvre de son père) et la lauréate de cette année jubilaire : Anne Neuschäfer (qui traduit actuellement le roman de Jacques De Decker, "La grande roue")

Il semble, à entendre le discours de la représentante de la Ministre de la Culture que l’avenir du Collège soit assuré malgré cette période de vache maigre qui assombrit bien des perspectives dans le monde culturel. Répétera-t-on assez que la culture c’est aussi de la création d’emplois, de liens, d’espoirs, de tolérance, de compréhension mutuelle, de rêve ? Le matin de cette même journée, la coïncidence des calendriers faisait que nous participions à une Master-Class animée par Edgar Morin, dans le cadre du Brussels Creative Forum (manifestation à laquelle nous reviendrons) . Ce qu’ évoquait le philosophe, concernant la culture, nous reste présent en mémoire : "Nous devons réhabiliter l’esthétique de la vie. (...) L’art développe, en créant de l’émerveillement, ce qu’il y a de meilleur en nous. (...)". A méditer...

"Carrefour Jeunesse" - 24 août 2015

Ecoutez Sylvestre Dossa, Thierry Verdeyen et des animateurs de l’ONG béninoise en visite en Belgique

"AFRICAPSUD" est un projet de l’Amarrage proposant à de jeunes belges en recherche d’identité, des formations et des séjours éducatifs de sensibilisation aux relations nord-sud au Bénin, et au Sud, un appui aux projets locaux développés pour les jeunes au Niger et au Bénin.
Soutenu par Africapsud, "Carrefour Jeunesse" est une ONG dont l’objectif est d’"initier et soutenir des activités artistiques, sportives, culturelles et interculturelles au profit des jeunes de la ville de Comé (Bénin) pour combler les vides au sein de leur éducation et de leur bien être". Nous avosn profité de la venue en Belgique de Prudent, Parfait, Belcos, Israël et Arielle pour en savoir davantage sur les projets qu’ils développent au sein de ce Carrefour et sur les attentes qu’ils placent dans ce court séjour d’échange en Belgique. Pour compléter ces témoignages, Sylvestre Dossa (coordinateur du projet au bénin) et Thierry Verdeyen (Directeur Général d’"Amarrage") évoquent le contexte des différentes actions qu’ils animent au Bénin pour l’un et en Belgique pour l’autre. Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux d’Amarrage à Braine L’Alleud (Belgique)

Ecoutez Hélène Cabrillac au micro d’Edmond Morrel

C’est le hasard d’un séjour en Anjou qui m’a fait rencontrer Hélène Cabrillac et recueillir le témoignage de cette femme, née en 1941, qui réalise au quotidien un travail de mémoire : celle de la résistance contre l’occupant nazi. Celle-ci est incarnée pour elle dans la figure de son père Louis Legendre, arrêté par la Gestapo à Angers le 1er septembre 1943, à 3 h du matin. A 50 ans, Louis Legendre est placé en isolement, torturé pendant un mois. Il est ensuite emmené au camp de Compiègne, et déporté à Buchenwald.Il est décédé en avril 1945, lors des "marches de la mort".
Nous avons demandé à Hélène Cabrillac d’enregistrer son témoignage à l’instar de ceux qu’elle recueille dans la région d’Angers où elle a été institutrice pendant toute sa carrière professionnelle. Grande dame anonyme, elle mène ce travail de mémoire de la Résistance au fil duquel elle a compris pourquoi son père, il y a 70 ans a "abandonné" sa famille au nom d’un idéal de liberté, de justice et d’humanité.

Louis Legendre appartenait au réseau "Honneur et patrie".
Hélène Cabrillac est présidente de l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Ecoutez Jean-Christophe YU au micro d’Edmond Morrel

Voici un documentaire à ne manquer sous aucun prétexte. Le cinéaste Jean-Christophe "Sur la piste de Yu Bin" est une émouvante et remarquable exploration de la mémoire familiale et individuelle de son réalisateur Jean-Christophe Yu. Il y fait l’éclatante démonstration de l’universalité des destins humains lorsqu’ils sont racontés avec talent, poésie et sincérité. Dans ce long métrage documentaire, constitué pour l’essentiel d’images d’archives et d’un récit en voix off, Jean-Christophe Yu nous raconte le destin singulier de son grand-père paternel (Yu Bin) venu en Europe en 1919, obligé de retourner en Chine en 1927, laissant derrière lui sa compagne et leur enfant, le père du réalisateur, Georges Yu. A partir de cette histoire familiale hors du commun, Jean-Christophe Yu déroule et entrelace ce qu’il connaît (ou reconstitue) de la vie de ce grand père, de la longue relation épistolaire qu’il a maintenue jusqu’à sa mort avec sa famille restée en Europe, avec l’Histoire de la Chine vue à travers les yeux, les convictions et les illusions de la génération de Georges Yu.

Ecoutez Marc Alexandre au micro d’Edmond Morrel

Si vos pas vous mènent à Chiny, par exemple à l’occasion du Festival interculturel du Conte dont nous avons déjà parlé, vous aurez à n’en pas douter la curiosité de suivre le parcours historique que Marc Alexandre a balisé à partir de l’ancienne entrée de la cité comtale. Nous avons rencontré l’initiateur de cette promenade historique dont il nous parle avec la gourmandise des vrais passionnés...

Ecoutez Benjamin SpArk au micro d’Edmond Morrel

Une des récentes photos de l’artiste SpARK le représente debout face caméra, en plan américain, tenant dans chaque main, comme pour un duel, une bombe de taggeur. A l’arrière plan, une de ses dernières oeuvres .
Nous sommes allés lui rendre visite dans son atelier bruxellois où des toiles de tous formats étaient préparées pour la Galerie ELV Gallery - Knokke qui les exposent du 15 juin au 1er septembre 2015.
Au fil de cette rencontre radiophonique, faire parler l’artiste de son oeuvre permet de donner à entendre ce qui nourrit aujourd’hui son inspiration et le cheminement qui l’a conduit à cette perception de son art, le "street pop", dont il explore en les réinventant sans cesse, les codes inspirés de la culture populaire.

Ecoutez Walter Vilain au micro d’Edmond Morrel

Allez à Saint-Idesbald, contemplez la longue courbe de sable à la lisière de la mer d’où le regard porte jusqu’à Dunkerque, escaladez la haute dune de Mieke Hill d’où vous verrez peut-être la silhouette moderniste de Notre Dame des Dunes. L’après-midi, peut-être après une gaufre de Bruxelles au Mouton Noir, arrêtez-vous dans la galerie que le peintre Walter Vilain a ouverte entre la librairie Oscar et le marchand de vélos "Chez Jean". Franchissez la porte après avoir vérifié que le maître des lieux s’y trouve, installé sans doute à sa table, en train de composer un fusain ou une aquarelle. Il interrompra son travail pour vous accueillir et vous guider dans ses dernières oeuvres : des aquarelles qu’il a ramenées de Venise où il retourne chaque année. Nous avons fait ce parcours pour vous faire partager l’écoute de cette rencontre qui n’est ni la première ni la dernière : l’enchantement se répète chaque fois.

Si vos pas vous mènent à Louvain-La-Neuve, ill ne faut pas manquer la double occasion de visiter l’exposition permanente du Musée Hergé et de découvrir celle, temporaire, consacrée à Raymond Leblanc. Il n’y avait sans doute pas d’écrin plus adéquat que le Musée Hergé pour rendre hommage à celui qui créa, en 1946 !, le journal Tintin. Raymond Leblanc fut un entrepreneur hors normes, grand patron de presse pour la jeunesse, il fut novateur dans bien des projets dont il fut, en Europe, l’initateur. il suffit de citer, et on les voit dans le Musée Hergé, les objets publicitaires, les "timbres Tintin", les dessins animés créés dans les studios Belvision et la première agence de publicité liée à des personnages de BD, "Publiart".
Nous avons eu l’occasion de visiter l’exposition et d’y rencontrer quelques témoins privilégiés de la vie et de l’oeuvre du "grand patron" que fut Raymond Leblanc : sa fille Natacha, Paulette Smets - responsable du volet "animation". Nous avons également interrogé l’Admnistrateur Délégué du Musée Hergé, Robert Vangeneberg et, last but not least, Jacques Pessis à qui on doit une biographie de Leblanc, parue chez René de Fallois en 2006.

Ecoutez la conservatrice du musée Julie Van Deun au micro d’Edmond Morrel

Saint-Idesbald est un village sur la côte belge, à quelques kilomètre de la frontière française. Il est connu dans le monde entier par tous ceux qui s’intéressent à la peinture et savent que s’y trouve le musée consacré à un des plus grands peintres du XXème siècle, Paul Delvaux.
Ce musée privé, attaché à la Fondation Paul Delvaux créé en 1982 du vivant du peintre qui venait souvent y passer quelques heures, a été plusieurs fois adapté aux exigences de la muséographie moderne. Il vient de bénéficier d’une véritable cure de jouvence en 2015.
Si vos pas vous conduisent à Saint Idesbald, arrêtez vous pour déjeuner à Het Vlierhof, écoutez le vent du Nord chanter dans les peupliers et irriser l’étang du jardin, puis entrez dans ce musée qui présente la plus grande collection au monde d’oeuvres de Paul Delvaux sur une aire d’exposition de plus de 1000 mètres carré.
Nous avons fait la visite sous la conduite enthousiaste de Julie Van Deun, conservatrice du musée et instigatrice inspirée et enthousiaste de la valorisation du musée créé par son père, filleul du peintre.
Le musée se donne de nouvelles ambitions : expositions thématique régulières, accès aux archives pour les chercheurs, création d’une database, publication d’ouvrages de référence... Ecoutez Julie Van Deun : vous ne résisterez pas à vous rendre dans ce petit village de la côte belge, berceau de l’inspiration de plus d’un peintre dont Delvaux n’est pas des moindres...

Ecoutez Pierre Mertens au micro d’Edmond Morrel

L’écrivain Pierre Mertens a souhaité évoquer au micro d’espace-livres l’écrivain Günter Grass, l’auteur du roman "Le Tambour", Prix Nobel de littérature, décédé le 13 avril 2015.

Ecoutez Benoît Piret et Alain de Wasseige au micro d’Edmond Morrel

Les chemins d’Alain de Wasseige et de Benoît Piret ne pouvaient que se croiser. On sait du premier combien il est attentif (et expert) aux formes décalées de l’expression plastique ; du second on connaît son talent à détourner les supports d’expression. Les voici réunis pour une exposition qui donnera au public l’occasion de contempler ce que des « flip-charts » peuvent dévoiler lorsqu’il sont placés sous le regard inspiré et iconoclaste de Piret.

Ecoutez Florence Gillet au micro d’Edmond Morrel

A l’occasion du septantième anniversaire de la fin de la Deuxième guerre mondiale, un colloque et une reconstitution évoqueront le rôle de la radio pendant l’Occupation à Bruxelles. Le comédien Philippe Drecq, présent sur le plateau, jouera le rôle d’un commentateur de Radio Bruxelles et lira en direct les billets de propagande rédigés par l’occupant à destination de la population belge ; la chanteuse Delphine Gardin interprétera les chansons que l’on pouvait entendre à la radio pendant l’occupation. La soirée sera animée par Pascale Tison et diffusée en direct sur La Première, le 31 mars à 20h00.

Dans l’après-midi, un colloque fera le point sur le rôle de la radio dans cette période. Il sera animé par Florence Gillet (CegeSoma), Flore Plisnier (AGR), Céline Rase (Université de Namur/FNRS) et Bénédicte Rochet (Université de Namur/FNRS).

Nous avons rencontré à la veille de cet événement Florence Gillet est responsable des archives images et sons ainsi que des projets de numérisation au Centre d’Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines, organisateur en partenariat avec la SONUMA de cet événement radiophonique "historique" .

A l’occasion de l’exposition d’une rétrospective de l’oeuvre du tonique Lionel Vinche et de la publication d’un livre de cent dessins originaux dont le texte très inspiré est signé Roger-Pierre Turine, nous avons rencontré chez lui le peintre-dessinateur . L’exposition et le livre sont un bonheur pour les bibliophiles habitués de la Wittockiana, mais aussi pour tous ceux qui auront la curiosité de se plonger dans l’univers si peu sérieux d’un jeune homme à qui on ne peut souhaiter qu’un nouveau demi-siècle de création...

Ecoutez Maja Polackova au micro d’Edmond Morrel

Du 11 mars au 7 juin 2015, ne manquez pas de franchir le seuil de la Wittockiana, de gravir les escaliers qui conduisent au premier étage et de vous immerger dans l’univers graphique si particulier et original de l’artiste d’origine slovaque, Maja Polackova.

Ecoutez Adrienne Nizet au micro d’Edmond Morrel

A quelques jours de l’ouverture du Festival Passaporta, nous avons rencontré Adrienne Nizet, la directrice du pôle francophone de la Maison internationale des littératures de Bruxelles. Elle évoque les points forts de ce dixième festival international dont l’ouverture, le 26 mars, permettra de rencontrer un des plus grands écrivains francophones, invité d’honneur de la manifestation : Jean-Marie Gustave Le Clézio.

Ecoutez Antonio Lapone au micro d’Edmond Morrel

L’oeuvre d’Antonio Lapone nous plonge dans un envoûtement hypnotique nourri de nostalgie d’un temps révolu : celui des voyages - qui exigeaient plusieurs jours de traversée pour rejoindre New-York ou Le Caire-, celui de la radio - que l’on écoutait vraiment-, celui des rencontres -qui s’accomplissaient dans la réalité. Cette nostalgie se nourrit chez Lapone des regards, des silhouettes, des gestes de personnages plongés dans la rêverie que semble leur inspirer une aventure à vivre, un rêve à accomplir, un rendez-vous à aimer. Ligne claire, fausse naïveté et enchantement de chaque trait : ce sont peut-être les secrets de la technique de Lapone qui ne cesse d’explorer un univers qu’il invente et où, on ne sait pour quelle raison, nous avons l’énigmatique sensation d’avoir déjà vécu des instants heureux.

Ecoutez Jean-Claude Vantroyen au micro d’Edmond Morrel

Les Prix que décerne l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique mettent à l’honneur les écrivains, romanciers, poètes, dramaturges. Il manquait au palmarès de l’institution une distinction à décerner à la profession de critique , celle de ces "passeurs" qui nous aident à faire des choix dans les centaines de titres publiés à chaque rentrée littéraire. Pour sa deuxième édition le prix André Gascht a été décerné à Jean-Claude Vantroyen

"Les Midis de la poésie" - 26 février 2015

Ecoutez Mélanie Godin au micro d’Edmond Morrel

"La poésie est un passe-partout qui ouvre, par le verbe, images et sons, provoquant le sensible, délivrant les idées, pour connaître le monde dans les ombres du soir, sous la lumière des midis." Le poète et académicien Philippe Jones décrit ainsi ce qui, à n’en pas douter, fait le succès, depuis 1949, des "Midis". Aujourd’hui, A Bruxelles et en Belgique francophone, les "Midis de la poésie" sont indissolublement liés au nom de Mélanie Godin, infatigable animatrice de cet événement qui offre au public l’occasion de se laisser porter par la voix poétique à travers des lectures et des conférences qui se tiennent les mardi entre 12h40 et 13h30 dans le petit auditorium des Musées royaux des Beaux-Arts à Bruxelles

Ecoutez Pierre Battard au micro d’Edmond Morrel

Pierre Battard regarde le monde en aquarelliste.Il ne quitte jamais pinceau et couleurs qu’il serre dans une petite trousse de voyage, qu’il a dessinée et fait fabriquer spécialement par un maroquinier, qu’il montre en souriant à ceux qui s’intéresse aussi, comme nous, aux dessous de ces explorations poétiques qui ont conduit Battard à évoquer l’Ethipie, le Bhoutan , la Chine...
Aujourd’hui, il nous emmène dans les coulisses et répétitions du théâtre de La Monnaie à Bruxelles, à découvrir au fil d’une centaine de pages imprimées sur un beau papier ivoire...

Ecoutez Jehanne Sosson et Hippolyte Wouters au micro d’Edmond Morrel

"Courteslignes" : la maison d’édition "papier" (dernier livre publié : "Recto/Verso" de Wouters et Sosson) est devenue une collection de textes courts, drôles et publiés en ligne sur un site nouveau, apparu sur la toile francophone le jour de la Saint-Valentin. Nous avons rencontré Hippolyte Wouters (co-auteur de "Recto/Verso") et Jehanne Sosson (initiatrice et animatrice du nouveau site).
Né de la frustration que peut engendrer la frilosité de l’édition traditionnelle, le site "Courtelignes" a toutes les chances de devenir un formidable tremplin pour des auteurs (qui conservent leurs droits sur les textes mis en ligne). Et puis, pour le plus grand plaisir des visiteurs, ne boudons pas le bonheur qu’il y a à lire ces textes décalés, courts, incisifs, déroutants (les textes de Jehanne Sosson ,"Cupidon gris" et de Daniel Simon "Entre deux arrêts" sont à cet égard particulièrement réussis), inattendus.
Il y avait une place à prendre sur le net pour accueillir des textes de qualité célébrant l’impertinence et l’humour créatifs : elle est désormais occupée et se nomme "Courteslignes" !

Ecoutez Adrienne Nizet au micro d’Edmond Morrel

"Passaporta" : nous avons rencontré Adrienne Nizet, toute nouvelle et enthousiaste directrice du pôle francophone de la Maison internationale des littératures de Bruxelles.

Ecoutez Michael Woolworth au micro d’Edmond Morrel

Dans le Passage du Cheval Blanc, nous sommes entrés dans la Cour Février et avons franchi le seuil de son atelier pour rencontrer l’imprimeur et éditeur Michael Woolworth. Accrochés au mur, les épreuves d’un livre d’art (des extraits de Pline l’Ancien illustrés par le peintre Marc Desgrandchamps) et les tirages d’une série abstraite de Jim Dine. A peine sommes nous entrés que Michael raconte son travail en cours, sa manière de travailler, son parcours depuis que, jeune étudiant à la recherche d’un travail pour payer son séjour à Paris, il a découvert la lithographie. Il n’a plus quitté ni cet art qu’il découvrait, ni Paris. Pour le plus grand bonheur des artistes qu’il imprime et des visiteurs qu’il reçoit lors de rencontres poétiques et musicales ou lors des expositions d’oeuvres souvent vendues à de grands musées comme le MOMA. Le micro est resté ouvert lors de cette visite informelle pour une interview déstructurée.
La magie de l’endroit, la beauté éclatante des oeuvres en cours, la puissance des outils donnent à ces instants partagés l’étrange sensation du saisissement par la beauté des choses, par la force des matières, leur mémoire, celle de la pierre, de l’encre, du papier.

Ecoutez Roger Beeckmans au micro d’Edmond Morrel

Roger Beeckmans est cinéaste. il appartient à l’école du "cinéma vérité",il est de la famille des Rouch, Wiseman et autres témoins qui, camera au poing, ne manquent jamais une occasion de jeter un regard empathique et humaniste sur les détresses et les injustices. Pour Beeckmans, la retraite n’existe pas. Il ne cessera jamais d’aller à la rencontre de ceux qu’il écoute et filme avec tant d’humanité : les enfants des rues (il leur a réalisé une série bouleversante à travers le monde), les immigrés, les "hors-système". Dans ce film il s’est intéressé au sort réservé en Belgique aux MENA : des enfants arrivés seuls un jour sur le territoire belge et dont, une fois l’âge de la majorité atteint, il faut décider du sort... Un documentaire à voir. Il vient d^être édité en DVD et est disponible notamment à la Cinémathèque de la Fédération Wallonie Bruxelles de Belgique, en attendant qu’il soit, peut-être, un jour diffusé en prime time sur une chaîne "publique", ce mot qui se trouve aussi dans l’expression "service public"...

Ecoutez Miles Hyman, Jacques de Loustal et Eric Verhoest au micro d’Edmond Morrel

Brafa 2015, au stand n° 50, nous avons rencontré Jacques de Loustal et Miles Hyman deux des 18 artistes qui exposent, à l’invitation du directeur de la Galerie Champaka, Eric Verhoest, sur le thème "Transatlantique(s)"... Vaut la traversée....

Ecoutez Frank Pierobon au micro d’Edmond Morrel

Créés à l’initiative de Martine Legein et Amélie d’Oultremont, "les Mardis de la philo" ont entamé leur quatrième saison. Nous avons eu la curiosité d’interroger un des orateurs de ce programme, le philosophe Frank Pierobon qui, avec Michel Dupuis, Nicolas Monseu et Sophie Klimis pour ce premier semestre 2015 partage sa réflexion philosophique avec le public du Théâtre du Vaudeville.

Ecoutez Xavier Vanvaerenbergh au micro d’Edmond Morrel

Avec Vincent Engel, Frank Andriat, Giuseppe Santoliquido, Yves Wellens et déjà beaucoup d’autres belles signatures, avec un programme éditorial partagé en quatre collections (littérature, jeunesse, essais, traductions), avec une énergie digne des plus grandes maisons, Xavier Vanvaerenbergh trace son chemin dans les itinéraires mouvementés de l’édition. Il ne cache pas son admiration pour l’aventure qui a fait d’Actes Sud une des plus importantes maisons d’édition françaises : au contraire, il en fait une sorte de modèle. (...) Si vous hésitez sur un livre de qualité à placer sous le sapin, n’hésitez pas à vous diriger vers le sigle "KER Editions". Vous serez vous aussi contaminé par l’exigence de qualité qui fait de ce "village" déjà une référence !

Ecoutez différentes évocations du peintre Henri Lejeune décédé cette année

D’Ecaussinnes, petite commune du Hainaut en Belgique, les guides touristiques renseignent deux châteaux et une manifestation folklorique née au début du XXème siècle, le "goûter matrimonial". On la connaît aussi par les premiers vers d’un poème de Max Elskamp mis en musique par Julos Beaucarne : "ô Claire Suzanne Adolphine, ô ma mère des Ecaussinnes...". On ignore ou on oublie hélas qu’elle est aussi le lieu où s’est exprimé un peintre qui risque de sombrer dans l’oubli si on n’y prend garde. Il s’appelle Henri Lejeune. Au cours de sa carrière de peintre, de sculpteur, de dessinateur, de graveur, il a exploré sans repos un univers original qu’il interrogeait aussi dans ses écrits (rassemblés régulièrement dans une publication confidentielle : "Le Déraciné"). Grand homme maigre et anxieux, bavard comme s’il désespérait de se faire entendre, il promenait sa silhouette dans les rues d’Ecaussinnes, il allait boire une bière dans le Café Le Royal (qu’il a entièrement décoré d’une fresque époustouflante...qui risque elle aussi de disparaître si rien n’est fait pour préserver cet endroit unique), il organisait des concerts (Atayalpa Yupanki, François Béranger, Julos Beaucarne), des "lessives poétiques" (qui pavoisaient les ruelles du village)...souvent lorsque je le croisais et que nous parlions - ou plutôt : que je l’écoutais parler...- j’avais le sentiment de me trouver face à un Don Quichotte efflanqué et étique, sorti tout droit d’un cosmos esthétique passionné.

Berceau incandescent du surréalisme hennuyer, le Daily Bul accroche aux cimaises Louviéroises des oeuvres de Roby Comblain et Claude Galand... Une occasion de prendre le chemin des escargots vers le Centre Daily Bul & C°, où la mémoire d’André Balthazar, décédé le 22 août dernier, se retrouve à chaque instant.

Ecoutez Helene Van Loo, coordinatrice du Festival Classissimo 2014

La programmation de l’édition 2014 du festival "Classissimo", est placée sous le signe de la variété des genres et de la découverte de répertoires très diversifiés, allant du baroque au... tango !. A n’en pas douter, c’est la meilleure façon d’accueillir à la fois un public averti (et attiré par les noms prestigieux qui figurent à l’affiche !) et un public simplement curieux de découvrir un répertoire classique à la fois accessible et de haut niveau. Après tout, un Festival comme celui-ci est aussi un merveilleux instrument d’initiation à la musique classique, mêlant émotion, grâce et fantaisie dans ce qui est une fête de la musique ! Pour évoquer quelques facettes du programme , nous avons rencontré Hélène Van Loo, coordinatrice du Festival, qui nous guidera, pendant le Festival, à la rencontre des artistes.

Prenant le prétexte de l’exposition qui lui est consacrée au Musée Hergé, nous avons rencontré chez lui le sculpteur Nat Neujean. A plus de 90 ans, l’artiste n’a rien perdu de sa verve. Il évoque ses débuts à Anvers, ses rencontres avec Malraux, Paul Delvaux et Hergé ainsi que certaines de ses oeuvres notamment celles inspirées de la deuxième guerre mondiale et de la déportation.

Ecoutez Christine De Naeyer au micro d’Edmond Morrel

Nous avons déjà évoqué le travail de Christine De Naeyer -qui préside aux destinées de CFC Editions depuis quelques mois- à l’occasion de la publication du remarquable "A la proue" co-signé par Muriel Claude et Pierre Mertens. Nous avosn voulu rencontrer cette grande dame de l’édition belge, dans ses bureaux communs avec la librairie Quartiers-Latins, à propos de l’édition de trois "beaux"livres.

Ecoutez Lorent Corbeel au micro d’Edmond Morrel

"Karoo" dans sa version papier succède à la revue "Indications" : la vénérable revue de critique littéraire, dont le premier numéro date de 1946 !, cesse donc de paraître. Paraissant en mai et novembre, le semestriel papier complète le site internet karoo.me dont il reprend les articles et textes ou images de création. Nous avons rencontré Lorent Corbeel, rédacteur en chef de cet indispensable instrument de sensibilisation à la culture sous toutes ses formes.

Ecoutez Carine Girac au micro d’Edmond Morrel

Ornée d’une couverture, de lettrines et de pages de garde signées Jean-Charles de Castelbajac, la 110 ème édition du Petit Larousse renoue avec les lecteurs et les internautes. Parmi les nouveautés, les pages consacrées aux locutions francophones veindront concurrencer les traditionnelles pages roses...Ainsi lira-t-on l’expression "avoir un oeuf à peler avec quelqu’un" ou "être déçu en bien"...

Ecoutez Maurice Culot au micro d’Edmond Morrel

Du 17 juin au 28 septembre 2014 les Archives d’Architecture Moderne organisent une exposition sur le thème "14-18 et après" au CIVA à Bruxelles. Nous avons rencontré le commissaire de l’exposition, Maurice Culot, pour une visite guidée radiophonique de cet ensemble d’eouvres de Jean-Marie de Busscher et Henri Derée.

Ecoutez Roger Dewint au micro d’Edmond Morrel

Rencontrer Roger Dewint est chaque fois un bonheur. L’occasion nous en est donnée à nouveau à l’occasion de la prochaine exposition de ses enveloppes - aquarelles à la Wittockiana et de la publication chez son complice Ben Durant, du deuxième tome de "Aux pieds de la lettre"

Ecoutez Richard Miller, Jean Meurice et Pierre Kutzner au micro d’Edmond Morrel

Une nouvelle maison d’éditions voit le jour sous le nom de "CEP" qui désigne à la fois le bois noueux de la vigne mais aussi les initiales de "Création-Europe-Perspectives". Trois volumes figurent déjà au catalogue de cette maison qui prévoit la création de pas moins de six collections ! Nous avons rencontré l’initiateur de cette entreprise : Richard Miller, philosophe, écrivain, homme politique il endosse aujourd’hui les habits d’éditeur, en compagnie de Jean Meurice, co-fondateur de cette entreprise et auteur d’un "Carnet de tournage" stupéfiant et de Pierre Kutzner, directeur littéraire du CEP et auteur d’une monographie consacrée à Fabienne Havaux.

Ecoutez Philippe Cinquini au micro d’Edmond Morrel

Philippe Cinquini vit depuis quinze ans à Shanghai. Il y a créé une galerie d’art et une fondation culturelle. Il organise des expositions (notamment au Musée de Pékin et au Musée des Arts de Chine, installé dans le Pavillon Chinois de l’Exposition Universelle de 2010) aux cimaises desquelles il donne à voir un regard original sur les influences entres les peintures française et chinoise du début du siècle passé.

Belges de Chine - 24 mai 2014

Rencontres avec quelques Belges en Chine

A l’occasion d’un voyage en Chine, nous avons rencontré l’ambassadeur de Belgique à Beijing (Michel Malherbe), le Délégué de la Communauté française de Belgique (Philippe Nayer) et trois "lecteurs", enseignant la littérature belge en Chine (Corinne Bricman, Stéphane Carlier et Gaetan Dumoulin).

Ecoutez Patrick Delcord au micro d’Edmond Morrel

Préfacé par Laurence van Ypersele, le livre de Patrick Delcord réunit des dessins publiés pendant les quatre années du conflit en Allemagne, Angleterre, Belgique et France. Cette iconographie donne au lecteur l’occasion de suivre chronologiquement une autre manière de raconter les événements qui ont embrasé le début du siècle. Edité en collaboration avec la Bibliothèque Royale de Belgique, cet ouvrage, le premier livre de l’historien Patrick Delcord, donne à voir d’une manière originale, celle que l’on crut être la "der des der".

Ecoutez Véronique Tadjo, Boubacar Boris Diop et Dorcy Rugamba au micro d’Edmond Morrel

"Rwanda, 20 ans après", rencontres littéraires à BOZAR (Bruxelles) le 1er avril 2014

Comment la littérature construit-elle la mémoire collective ? Comment l’Histoire s’inscrit-elle dans la littérature ? seront les deux interrogations centrales d’une commémoration qui se tiendra au BOZAR à Bruxelles
Une rencontre avec trois écrivains majeurs de Côte d’Ivoire (Véronique Tadjo), du Sénégal (Boubacar Boris Diop) et du Rwanda (Dorcy Rugamba) leur permettra d’évoquer le génocide rwandais et le rôle de la littérature dans la perpétuation de la mémoire : "Rwanda, 20 ans après"

Ecoutez Dominique Gillerot au micro d’Edmond Morrel

Un numéro spécial de la revue "Intersections" et une rencontre avec trois écrivains majeurs de Côte d’Ivoire (Véronique Tadjo), du Sénégal (Boubacar Boris Diop) et du Rwanda (Dorcy Rugamba) marqueront l’évocation du génocide rwandais : "Rwanda, 20 ans après"
Comment la littérature construit-elle la mémoire collective ? Comment l’Histoire s’inscrit-elle dans la littérature ? seront les deux interrogations centrales de cette commémoration. La revue "Intersections", dans un numéro spécial accompagné d’un CD, élargit à d’autres formes d’expression artistique ce qui constitue le travail de mémoire. Des jeunes critiques du Rwanda, de Haïti et de Belgique rendent compte de ces témoignages de l’indicible qui ont pris la forme du récit, de la musique, du cinéma, de la bande dessinée, de la peinture...

Ecoutez Eric Lamiroy au micro d’Edmond Morrel

La création d’une nouvelle maison d’éditions de livres "papier" : voilà un événement bien inattendu dans un paysage que l’on dit menacé de toutes parts. Nous avons voulu rencontrer l’initiateur de cette entreprise éditoriale qui compte déjà une dizaine d’ouvrages à son catalogue.

Ecoutez Marc Quaghebeur au micro d’edmond Morrel

Le Musée de l’Europe a confié à Marc Quaghebeur une des analyses consacrées à la Grande Guerre dans les Arts : quelle est la représentation de la guerre dans la littérature belge ? Dans un article figurant dans le catalogue de l’exposition "14-18, c’est notre histoire", le directeur des AML (Archives et Musée de la littérature) fait la synthèse érudite et passionnante d’une production littéraire qu’il nous donne envie de (re)découvrir. De Verhaeren et Elskamp à Mertens et Hanotte, cent ans de littérature belge sont évoqués comme autant de "Mémoires et Antimémoires littéraires, qui sont le propre du temps et de l’écrit". Une fois encore, la littérature est sans doute l’instrument par excellence d’exploration de l’Histoire. Ce n’est pas Marc Quaghebeur, écrivain et poète, qui nous contredira.

Ecoutez Philippe Robiette au micro d’Edmond Morrel

Derrière une table de jeu installée à la de la Foire du livre de Bruxelles, Philippe Robiette nous invite à jouer avec les mots en parcourant, à chaque lancer de dés, le vocabulaire de la langue française. 27 thèmes et 3 niveaux de difficultés permettent d’inventer tous les défis et de les relever parfois...avec difficulté, même si vous avez la solution "sur le bout de la langue", langue française bien entendu...Allez, un petit test : citee quatre mots désignant des moyens de locomotion et commençant par la lettre R... Pas si simple, hein ?

Ecoutez Charles Gonzales au micro d’Edmond Morrel

Une des grandes comédiennes de la francophonie prête sa voix à un des rôles majeurs du théâtre français : Monique Dorsel interprète " La Voix humaine" de Jean Cocteau dans une mise en scène -d’une justesse sans faille- signée Charles Gonzales. C’est à voir, à entendre, à écouter : ce monologue sur la détresse amoureuse et la solitude, l’incommunicabilité et l’amour absolu est d’une actualité pénétrante. Au Théâtre des Martyrs à Bruxelles, du 19 février au 1er mars 2014.

Ecoutez Paul Herman au micro d’Edmond Morrel

La Maison Autrique accueille du 6 février au 19 novembre 2014 une exposition consacrée aux jouets belges de la guerre 14-18 et marque ainsi de façon originale la commémoration du centenaire. Nous avons rencontré le commissaire de l’exposition, Paul Herman, auteur également d’un livre plus général consacré au jouet pendant la Grande Guerre.

A plusieurs reprises nous avons évoqué la maison d’édition "Weyrich". Pour ouvrir une série de portraits d’éditeurs, nous avons soumis son fondateur, Olivier Weyrich, à une batterie de questions sur cette vocation qu’il a bâtie à partir du métier d’imprimeur et qu’il a ancrée dans sa région d’Ardennes.

Ecoutez Francois Schuiten au micro d’Edmond Morrel

François Schuiten a installé dans le coeur de la Wittockiana une "bibliothèque borgèsienne" aux cimaises de laquelle il a accroché quelques unes des planches originales qui ont fait l’objet d’une donation à la Fondation Roi Baudouin. C’est sans doute une des scénographies les mieux réussies de Schuiten pour mettre en évidence le dessin de quelques uns de ses albums (co-signés avec son frère Luc, avec Claude Renard ou avec Benoît Peeters).

Ecoutez Jacques Mercier au micro d’Edmond Morrel

Si le 12 janvier, un peu avant 11 heures, vos pas vous conduisent à Woluwe-Saint-Pierre, franchissez la porte d’entrée de Wolubilis et installez vous dans la salle du Foyer. Vous y entendrez la confession sans concession d’un homme qui, à la faveur de la nuit et de la scène, raconte les "excès" qui l’ont détruit. A moins qu’ils ne l’aient construit ? Nous avons rencontré Jacques Mercier à quelques jours du spectacle "Excès", mis en scène par Toni Cecchinato et interprété par Jean-Claude Frison. Ce spectacle s’inscrit dans le cadre du Magasin d’écriture Théâtrale de Jean-Claude Idée.

Ecoutez Ever Meulen au micro d’Edmond Morrel

"Je ne voulais pas designer de nouveaux modèles de voitures - il en existe bien assez - mais lancer dans mon imagination de vrombissants bolides fantasmatiques." Une exposition à la Galerie Champaka (Bruxelles) et un livre-rétrospectve nous donnent accès à l’univers "vrombissant" d’Ever Meulen. A voir et à rêver !

Ecoutez François Henrard et Brice Depasse au micro d’edmond Morrel

La radio a cent ans. Elle est (sans doute née) en Belgique. A partir du 12 décembre, "Vu à la Radio" vous propose de remonter dans l’histoire de ce medium qui est à n’en pas douter le plus innovant, le plus inventif et le plus actuel. Régulièrement promise à la mort, par l’apparition de la télévision notamment, elle ne cesse de s’adapter au monde qu’elle donne à entendre et à voir. Précipitez-vous à Bruxelles, dans les sous-sols de Tour et Taxis et franchissez le couloir sonore qui ouvre une exposition vivante, ludique, didactique et passionnante. Peut-être comme nous ferez-vous le constat de l’impérissable mémoire que réveille la voix des ondes...

Ecoutez Jacques Mercier au micro d’Edmond Morrel

Si d’aventure vos pas vous conduisent près d’une construction cubique noire installée dans votre ville, entrez-y ! Dans "La boîte de Jazz", Jacques Mercier vous raconte, musiques et orchestre à l’appui, cent ans de jazz. La scénographie, mise en place par Karine Van Hercke et François de Carpentries, vous immerge dans un spectacle ébouriffant, émouvant et initiatique. Vous pensiez ne pas aimer le jazz : détrompez-vous ! "La boîte de jazz" vous happera dans ses volutes de musique...

INVENTAIRE de Floc’h - 18 novembre 2013

Ecoutez Floc’h au micro d’Edmond Morrel

Voir le monde avec le regard de Floc’h : c’est ce à quoi nous invite l’"Inventaire" que les Editions de la Martinière viennent de publier. Avec la complicité de Jean-Luc Fromental, qui enregistrait leur "conversation" à propos des images réunies dans ce livre d’art, Floc’h nous livre un abécédaire chronologique (il n’est pas à un paradoxe près !) de son oeuvre. Cet inventaire réunit un échantillon kaléidoscopique de 40 ans de créations d’un des grands artistes de notre temps.

Ecoutez Pascal Vrebos au micro d’Edmond Morrel

Pascal Vrebos, chaque été, écrit une pièce de théâtre. Inspirée de "l’affaire DSK", la comédie philosophique "Ceci n’est pas une pipe" fera l’objet d’une lecture-spectacle mise en scène par Jean-Claude Idée le 14 novembre 2013 à Wolubilis (Bruxelles).

Ecoutez Marc Filipson au micro d’Edmond Morrel

La plus grande librairie de plain-pied d’Europe, ("pardon", corrige Marc Filipson, tout sourire, "du monde...!" ) s’agrandit encore pour occuper un nouvel espace qui accueillera la littérature internationale, en langues originales. Dans la foulée, nous apprenons les projets de l’infatigable entrepreneur : après Knokke, New-York et Miami figurent sur sa feuille de route....
A suivre...

Le documentaire de création est un genre audiovisuel à part entière. S’il était encore besoin d’en donner la preuve, il suffirait de projeter ce "Monsieur Etrimo" réalisé par Matthieu Frances et David Deroy et produit par Playtime et Images Création.com...

Notez cette date : le lundi 28 octobre 2013. A 19h00 la CINEMATEK projettera dans la Salle Ledoux le documentaire "Chine" réalisé en 1971 par Gérard Valet et Henri Roanne. A l’époque, la Chine comptait entre 700 et 800 millions d’habitants. On parlait du "péril jaune", du petit livre rouge et du ping-pong à la veille de la première visite officielle d’un président américain en République populaire de Chine. La sortie du film "Chine" a été un véritable événement...

Ecoutez Monique Dorsel au micro d’Edmond Morrel

Ce seront dix lundis au cours desquels Monique Dorsel nous donnera ses "textes à vivre" lors de lectures et d’évocations de souvenirs personnels. La fondatrice des Jeunesses Poétiques et du Théâtre Poème convoquera par les textes les auteurs de la francophonie belge ..."et d’autres pays, dont la France" , sourit-elle.

Ecoutez Tania Bari au micro d’Edmond Morrel

Dans sa maison de Forest (Bruxelles), Tania Bari évoque quelques souvenirs de sa carrière qui l’a menée de Rotterdam où elle est née aux plus grandes scènes du monde dans le sillage de Maurice Béjart dont elle a été une des danseuses étoiles.

Ecoutez Alexis Anger au micro d’Edmond Morrel

"Libre Court" une nouvelle maison d’édition de nouvelles en numérique

Ecoutez Maximilien Bauthier au micro d’Edmond Morrel

Si entre le 2 et le 13 septembre 2013 vos pas vous mènent à Louvain-La-Neuve, franchissez la porte du Forum des Halles. Aux cimaises un peintre original aura accroché quelques unes de ses œuvres récentes. Il s’appelle Maximilien Bauthier. Nous l’avons rencontré dans son atelier à Blanmont.

Ecoutez Dominique Corbasson au micro d’edmond Morrel

La Galerie Champaka accueille à Bruxelles...la ville de Paris, vue il est vrai par Dominique Corbasson. L’artiste évoque Paris en l’effleurant, se laissant guider par le hasard d’une lumière, d’une démarche, d’une saynète de rue, d’un personnage. Elle a le regard flâneur qui prend le temps de se laisser séduire par le quotidien et qui en recompose la magie d’un trait de crayon ou d’aquarelle. Chez Dominique Corbasson, tout est poésie. On rêverait qu’elle croque Bruxelles. un jour peut-être ? Pour une exposition à la Galerie Champaka...de Paris ?

Ecoutez Carmen de Wasseige et Fabien Rodhain

"Autopsie d’une manipulation" est à la fois un roman et une "lecture" de celui-ci. Ecrit à "deux voix", le livre explore les techniques de manipulation mais surtout les moyens de la déjouer...

Ecoutez Ted Benoît et Eric Verhoest au micro d’Edmond Morrel

"« Camera obscura » (la chambre obscure) est une traversée de la carrière, en bande dessinée, de Ted Benoit, un des fondateurs de la Nouvelle Ligne Claire. Ted Benoit prend le recul nécessaire pour sélectionner les jalons les plus importants de son évolution. "

Ecoutez Carine Simao-Pirez au micro d’Edmond Morrel

Carine Simao-Perez, après avoir travaillé dans l’univers du livre de jeunesse, a imaginé une application pour tablette numérique destinée à (r)éveiller le goût de la lecture chez les enfants du cycle primaire.
Constatant la dextérité de plus en plus précoce avec laquelle les "petites têtes blondes" se jouent des programmes les plus sophistiqués, nous ne pouvons que nous réjouir de cette alliance entre lecture et numérique à destination du public le plus jeune.

Ecoutez Jean Demannez au micro d’Edmond Morrel

A quelques heures du lancement du l dernier CD en date du groupe Sans Set Quater, nous sommes allés rencontrer Jean Demannez. Il évoque la réalisation de ce nouveau "maxi cd" (quatre titres)...

Ecoutez Natasha Binder au micro d’Edmond Morrel

La jeune Natasha Binder (12 ans) donnera un concert Liszt, Ravel, Chopin, Rachmaninoff et Debussy à la International School of Brussels. A ne pas manquer !

A l’occasion de la parution de "L’Islam dans tous ses états" nous avons rencontré Jacques Rifflet, humaniste et pédagogue qui a cet art si particulier de transmettre à la fois le savoir et la curiosité. Comme il met son art de transmettre au service de l’humanisme, sa vocation est d’autant plus indispensable de nos jours...

Ecoutez Maryse Hendrix au micro d’Edmond Morrel

A l’occasion du concert qui sera donné le 18 avril prochain au Théâtre Marni à Bruxelles, nous avons rencontré Maryse Hendrix, coordinatrice "culture" au sein d’Amnesty International au profit de qui les bénéfices du concert et les cachets des artistes (et quels artistes !) sont destinés. Rendez-vous le 18 avril ...

Ecoutez Xavier Campion au micro d’Edmond Morrel

Chaque dimanche La Tricoterie abrite un marché bio sous la verrière d’une salle de bistrot où on peut se désaltérer, déguster des gaufres, avaler une soupe et bientôt consommer de vrais "brunch".
Nous y sommes allés ce dimanche 7 avril 2013, premier jour de soleil depuis des lunes !, promener notre caméra et notre micro.

Ecoutez Jean-Baptiste Baronian au micro d’Edmond Morrel

Président de l’Association des Amis de Georges Simenon, Baronian en est un infatigable animateur depuis 1987. Il nous raconte ici les différentes raisons d’être de cette amicale qui publie entre autres les "Cahiers Simenon", accompagnés, depuis 1991 d’inédits du père de Maigret. L’occasion aussi d’écouter des extraits d’une conférence prononcée par Maître Vergès lors d’une récente réunion de l’Association.

Visite dans l’atelier du peintre vénitien

Après l’exposition organisée par la Galerie Artemptation qui avait réalisé en 2012 une lumineuse mise en valeur du travail de deux peintres complices dans l’inspiration et le travail : Andrea Clanetti et Benoît Piret, nous sommes allés caméra au poing, dans l’atelier du peintre vénitien. Courte séquence video et nouvelles oeuvres de cet artiste inspiré.

Ecoutez Michel Onfray et Jean Claude Idée au micro d’Edmond Morrel

Début mars 2013, Michel Onfray et Jean-Claude Idée présentent leur projet conjoint de créer une Université Populaire du Théâtre, dans le prolongement des Universités Populaires de Philosophie qui remportent un succès étourdissant à Caen.

Ecoutez Pascal Vrebos au micro d’Edmond Morrel

Belgique est son nom, "impertinente, indépendante et irrévérencieuse" sont ses prénoms....
L’écrivain, dramaturge, journaliste Pascal Vrebos coiffe une nouvelle casquette : directeur de la rédaction de Marianne-Belgique.

Ecoutez Patrick Verlinden au micro d’Edmond Morrel

Un auteur attachant, inspiré par Thomas Owen, Jean Ray et quelques Américains de bon aloi dans l’univers du fantastique qu’il explore au fil des scénarii de BD ou des nouvelles....

Ecoutez Jean-Paul Humpers, commissaire de l’exposition

Accompagnée d’un indispensable et magistral catalogue, l’exposition "La Passion Ghelderode" est une invitation passionnante à découvrir l’univers d’un des écrivains les plus originaux de la littérature belge du siècle dernier. Auteur planétaire, joué de Bruxelles à Sidney et Tokyo il ne laisse personne indifférent.

Ecoutez Dany Laferrière, Sami Tchak et Dominique Gillerot au micro d’Edmond Morrel

Sous le sigle "LITTAFCAR", trois mots : littérature, Afrique et Caraïbes., désignent le nouveau réseau de promotion des littératures d’Afrique et des Caraïbes.

Ecoutez Henri Roanne-Rosenblatt, président du Festival

En prélude à la 39 ème édition du FIFI qui se tiendra à Bruxelles du 6 au 10 novembre 2012 nous avons rencontré Henri Roanne-Rosenblatt, Président du Festival

Ecoutez Pierre Alechinsky au micro d’Edmond Morrel

A l’occasion de l’exposition d’oeuvres récentes, réunies par Jean Marchetti aux cimaises de son "salon d’Art" , nous avons rencontré Pierre Alechinsky et évoqué avec lui ses travaux récents, mais aussi la littérature, le rapport à l’âge, le "Salon d’Art" où tous les cinq ans il retrouve le public bruxellois.

Ecoutez Jean-Christophe Yu au micro d’Edmond Morrel

Ce portrait attachant de Roger Somville réunit des images d’archives et des entretiens filmés par le réalisateur Jean-Christophe Yu. C’est aussi une rencontre entre deux artistes engagés qui consacrent à leur art l’énergie contagieuse de la conviction.

Ecoutez Stephane Rosa au micro d’Edmond Morrel

Stephane Rosa est directeur de l’édition du Guide Hachette des vins. Il évoque les nouveautés de cette édition 2013 d’un ouvrage de référence né en 1985.

Ecoutez Dominique Nasta, spécialiste du cinéma roumain, au micro d’Edmond Morrel

A l’occasion de cette avant-première, nous avons rencontré Dominique Nasta, spécialiste du cinéma roumain, professeur à l’Université Libre de Bruxelles dans le cadre du Master en arts du spectacle- Ecriture et analyse cinématographiques ELICIT.

Ecoutez Jean Nouvel au micro d’Edmond Morrel

Nous avons rencontré Jean Nouvel à l’occasion de la présentation du projet "The Cross House" : la réhabilitation en immeuble à appartements de l’ancien siège de la Croix Rouge à Ixelles.

Ecoutez Erró et Jean Marchetti au micro d’Edmond Morrel

Ce livre permet une plongée fascinante dans l’atelier de l’artiste qui fut ami de la famille de Picabia et Botero, qui accompagna les surréalistes à Paris dans les années cinquante, qui y fréquenta pas moins que Breton, Matta, Brauner, Masson, Max Ernst, Man Ray, Miro et Duchamp etc. Comme l’indique Jean Marchetti dans l’entretien qu’il nous a accordé, c’est avant tout l’humanisme qui transcende à la fois la vie et l’oeuvre de Erró un des artistes majeurs de notre époque.

Un film grand public qui est à la fois un thriller et une méditation militante sur le cinéma !

La "Cinematek" édite le dernier long métrage de Frédéric Sojcher, une occasion de découvrir ce film-fable, première fiction consacrée... consacré à la mainmise du cinéma américain sur les écrans du monde, illustrant l’antienne de Franklin Roosevelt : "Envoyez les films américains, les produits américains suivront"...

Rencontre dans l’atelier du peintre à Saint-Idesbald

Ecoutez l’entretien que m’a accordé Walter Vilain, allez voir sa peinture, écouter sa musique : vous serez, comme moi, enchanté de rencontrer un grand artiste.

D’origine hennuyère, Henri Sarla s’inscrit de plain pied dans la lumière de la Mer du Nord...

Certes Saint-Idesbald, Koksijde et Oostduinkerque ne forment plus qu’une seule entité administrative. Mais cette fusion n’enlève rien à l’identité de chacune de ces stations balnéaires du Nord, en particulier à Saint Idesbald qui avec Paul Delvaux, Taf Wallet, Walter Vilain est un espace pictural en soi. A ces noms dont la notoriété a traversé les frontières il convient d’ajouter celui d’Henri Sarla que nous avons rencontré dans son atelier.

Ecoutez Daniel Scahaise au micro d’Edmond Morrel

La Place des Martyrs à Bruxelles a son théâtre. Il fête vingt années de création exigeante au sein d’une Compagnie animée par Daniel Scahaise que nous avons rencontré. Ne manquez pas "Mille francs de récompense" de Victor Hugo au Théâtre de la Place des Martyrs à Bruxelles, dans une mise en scène de Daniel Scahaise, jusqu’au 27 octobre 2012.

François-Xavier Lavenne est le commissaire de l’exposition récemment consacrée aux échanges entre Maurice Carême et Robert Somville

A écouter l’évocation des liens qui unissaient le peintre et le poète, on sait dorénavant que la mémoire de Maurice Carême et la direction de la maison-musée (une des plus authentiquement préservée des Maisons d’Ecrivains) sont entre de bonnes mains.

Au Théâtre des Riches Claires à Bruxelles jusqu’au 29 septembre 2012

Une mise en scène inspirée, des comédiens troublant de vérité dans chacun des personnages qu’ils incarnent, un dispositif scénique aussi ingénieux que métaphorique et une musique émouvante et sobre (signée Jean-Philippe Collard-Neven) : tous les ingrédients sont réunis pour que chaque représentation touche le public, au plus près du coeur, mais aussi de l’empathie et de la réflexion à l’égard de la problématique des sans-papiers, des réfugiés, des exilés.

Rencontre avec onze écrivains de la francophonie

Onze écrivains venus de Belgique, du Grand Duché de Luxembourg, de France, de Tunisie, du Québec et de Haïti vont vivre en résidence d’écriture à Habay La Neuve dans le Château du pont d’Oye. Nous les avons rencontrés au premier jour de ces trois semaines d’écriture...

Ecoutez la peintre Monique Schaar au micro d’Edmond Morrel

Chaque tableau de Monique Schaar est une invitation au voyage esthétique et à la rêverie innocente. On se plait à s’y perdre, on s’abandonne sans réserve à la tendresse de cette inspiration lumineuse.

Le Larousse, c’est lui !

Jacques Florent nous présente la cuvée 2013 du "Petit Larousse" qui a 107 ans !

"Ce que vous devez savoir pour attirer l’amour" : Marie-Luce Dossche résume sa pratique en "PNL Humaniste®"

Formatrice et coach en PNL Humaniste®, Marie-Luce Dossche a fait la synthèse de sa pratique dans un livre qui est à la fois une synthèse théorique de la PNL et une "boîte à outils" pour aider le lecteur à trouver une certaine forme d’équilibre avec soi-même.

La Bibliotheca Wittockiana expose les décors d’étalage des "golden sixties"

S’il est un art éphémère c’est bien celui de l’étalage. L’occasion nous est donnée grâce à des archives photographiques de replonger dans l’univers de Louise Bouquiaux, étalagiste à l’expo 58.

"Monsieur Hulot s’expose" : un livre et une exposition

Avec ces déclinaisons graphiques et poétiques inspirées du personnage de Monsieur Hulot, David Merveille revisite la fantaisie du personnage créé par Jacques Tati.

Une redécouverte de Yves Chaland, l’auteur de "Bob Fish", "Freddy Lombard" et "Le Jeune Albert"A la Galerie Champaka, jusqu’au 28 juillet

Vingt-sept originaux provenant de collections privées sont accrochées aux cimaises de la Galerie Champaka à Bruxelles jusqu’au 28 juillet 2012. Inaugurée par le bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans et par Isabelle Chaland qui inlassablement évoque la mémoire de son mari décédé en 1990, l’exposition met en évidence la force inaltérable du style Chaland, la marque indélébile qu’il pose sur le 9ème Art.

Une visite à ne pas manquer au Château de Vincennes : la rencontre de Piranese et Schuiten dans le Château de Charles V , le roi-sage.

Plutôt que d’interviewer François Schuiten et Jenny Lebard, administratrice du Château de Vincennes auprès du Centre des Monuments Nationaux et initiatrice enthousiaste de cette exposition, nous les avons suivis, micro ouvert, dans la visite de cette exposition hors-norme.

Associer le chemin de fer et la culture, quoi de plus naturel. Les partenariats sont plus que jamais au programme de Thalys International.

Responsable des partenariats culturels de Thalys International, Armelle Weber sillonne le réseau tissé entre la France, la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas. Nous l’avons rencontrée à l’occasion de l’exposition inédite de dessins originaux et de planches de "La Douce", le dernier album de François Schuiten..dans un train qui file à 300 kilomètres heure entre Bruxelles et Paris

Le cinéaste réalise un indispensable "Désordre alphabétique" consacré au surréalisme belge.

Claude François (l’homonyme du Général, Baron de Rosengath) a réalisé un remarquable documentaire consacré au surréalisme belge. Le film sera projeté à 20h en avant-première ce 5 juin 2012 aux Galerie Cinémas à Bruxelles.

Rencontre avec une auteure majeure de romans graphiques entrés dans la légende

A l’occasion d’une exposition retrospective de son oeuvre, nous avons rencontré Posy Simmonds et évoqué sa carrière au "Guardian", sa façon de travailler, d’observer, de raconter des univers graphiques destinés autant aux publics adulte que jeune.

"Intranqu’îllité" une revue d’art Haïtienne

Pascale Monnin et James Noël ont présenté à Bruxelles le premier numéro d’une étonnante revue : "Intranqu’îllités". Revue artistique et littéraire "Intranqu’îllités" est une parution de l’association ["Passagers des Vents"-La première livraison publie, entre autres, des lettres d’ auteurs haïtiens écrites en hommage à l’écrivain Jacques Stephen Alexis

Prix du deuxième roman : un extraordinaire succès public !

Ils étaient entre 700 et 1000 à s’être donné rendez-vous à Marche-en-Famenne pour assister à la remise du Prix Horizon attribué suite à un vote de 600 lecteurs sur 700 inscrits.

Une comédie de Marie BERRE à l’XL Théâtre du Grand Midi

Nous avons rencontré l’auteure et le metteur en scène de cette comédie burlesque et satirique...

Du 5 au 23 mai 2012 : une exposition à ne pas manquer au Centre Culturel d’Uccle

L’art photographique de Moreau est de l’ordre du paysage poétique : on le contemplerait à jamais sans parvenir à en épuiser les variations, les ciels, les saisons.

La revue consacrée aux arts, lettres et culture de Flandre et des Pays-Bas fête ses quarante ans.

La revue consacrée aux arts, lettres et culture de Flandre et des Pays-Bas fête ses quarante ans. Ecrite en français, elle est une remarquable passerelle enjambant les frontières !

Les Editions MEO présentées par son fondateur : l’occasion de découvrir un catalogue de qualité

Au cours de cet entretien, les Editions MEO nous sont présentées par leur fondateur : l’occasion de découvrir un catalogue de qualité où se côtoient les romans, la poésie et les essais.

"Les Misérables par le petit bout de la lorgnette", une exposition à l’Espace Bernier à Waterloo.

Jean Lacroix, passionné de Victor Hugo sous toutes ses facettes, est le commissaire d’une exposition tout à fait originale d’objets, de caricatures, de gadgets, de timbres, de bibelots inspirés de l’oeuvre de l’auteur des Misérables. Ecoutez cette visite radiophonique d’une exposition surprenante...

Le CD qu’ils viennent d’enregistrer chez Naxos a déjà reçu la prestigieuse consécration du "Ring" de Classique info

Le CD qu’ils viennent d’enregistrer chez Naxos a déjà reçu la prestigieuse consécration du "Ring d’or" de Classique Info Magazine...avant même que le disque ne soit dans les rayons des disquaires (sortie annoncée : le 13 octobre 2011) !

L’infatigable Jean Lacroix à qui on doit une remarquable exposition consacrée au manuscrit des "Misérables" à Waterloo, avait composé naguère un dialogue fictif entre un journaliste et Victor Hugo...Nous en écoutons ici des extraits.

L’infatigable Jean Lacroix à qui on doit une remarquable exposition consacrée au manuscrit des "Misérables" à Waterloo, avait composé naguère un dialogue fictif entre un journaliste et Victor Hugo...Nous en écoutons ici des extraits.

La décision de maintenir un film à l’affiche d’un cinéma se prend en fonction de la fréquentation de la salle au cours de la première semaine : précipitez-vous dès ce mercredi 28 septembre dans les quelques salles qui programment la sortie de ce très grand film.

La décision de maintenir un film à l’affiche d’un cinéma se prend en fonction de la fréquentation de la salle au cours de la première semaine : précipitez-vous dès ce mercredi 28 septembre dans les quelques salles qui programment la sortie de ce très grand film.

La Fondation Jacques Brel prend la forme d’une fondation d’utilité publique

A l’occasion de l’établissement de la Fondation Jacques Brel en fondation d’utilité publique, nous avons rencontré France Brel : la fille du poète nous invite à une visite guidée de la Fondation.

La galerie Champaka accueille l’exposition "Trafic"

Dans la Galerie Champaka, à quelques encablures du Sablon à Bruxelles, nous avons demandé à Joost Swarte de nous faire une visite guidée radiophonique des oeuvres qu’il y expose.

Le Klara Festival 2011 placé sous le signe de l’utopie

Du 1 au 16 septembre, Bruxelles s’ouvrira à l’utopie, thématique de la nouvelle édition du Festival Klara qui se déploiera dans différents lieux de la capitale européenne : Bozar, la Monnaie, Flagey, le Kaai et le Mirano.

L’artiste décline "Les Misérables" sur le parking de l’Espace Bernier à Waterloo : de l’art éphémère autant qu’étonnant.

En marge de la magnifique exposition consacrée au manuscrit des Misérables (à voir au Musée Wellington), l’artiste qui effectue une "résidence" dans la ville, a accaparé quelques emplacements de parkings pour y dessiner quelques phrases du chef d’oeuvre que Victor Hugo acheva d’écrire à l’Hôtel des Trois Colonnes de Waterloo.

Ecoutez Valérie Constant, commissaire et Jean Serneels, scénographe d’une très belle exposition consacrée au dessinateur des albums "Martine"

On a parlé à propos des albums illustrés par Marcel Marlier de « réalisme naïf ». A contempler les originaux, les esquisses, les gouaches, les encres, les aquarelles, isolés du texte, on se rend compte qu’il s’agit davantage de "magie du réalisme".

En juin 1861 Victor Hugo achevait "Les Misérables" à Waterloo. Une exposition exceptionnelle évoque ce monument de la littérature et de l’humanisme.

En juin 1861 Victor Hugo achevait "Les Misérables" à Waterloo. Une exposition exceptionnelle évoque ce monument de la littérature et de l’humanisme.

Il nous parle de la nouvelle maison d’édition littéraire qu’il vient de créer : "Le bas vénitien"

Une nouvelle maison d’édition littéraire ne pouvait manquer d’attirer notre curiosité, avivée de surcroît par la lecture d’un des premiers romans publiés sous la nouvelle enseigne : "Le goût du rat" de Maureen Pitz.

La galerie 100 titres : un lieu incontournable de l’art contemporain

Rendre visite à la galerie 100 Titres qu’anime Alain de Wasseige constitue à chacune des expositions qu’il accueille, une expérience inattendue et surprenante....Visite guidée de ce lieu qui est aussi maison d’éditions.

"A l’abordage !" c’est ainsi que conclut Johan De Moor en terminant cet interview qu’il nous a accordé à l’occasion d’une remarquable exposition consacrée à son père Bob De Moor.

"A l’abordage !" c’est ainsi que conclut Johan De Moor en terminant cet interview qu’il nous a accordé à l’occasion de l’exposition consacrée à son père Bob De Moor, au Centre Belge de la Bande Dessinée. Attention : l’exposition s’achève le 15 janvier 2012 ! Allez-y dès maintenant : vous aurez de toutes façons envie d’y retourner ! N’attendez donc pas le dernier jour.

Explorateur immobile des univers qu’il invente, Claude Renard donne à voir pendant quelques semaines les dessins costumes et sculptures qu’il a choisis pour une exposition émerveillante au Rouge-Cloître à Bruxelles

Explorateur immobile des univers qu’il invente, Claude Renard donne à voir pendant quelques semaines les dessins costumes et sculptures qu’il a choisis pour une exposition émerveillante au Rouge-Cloître à Bruxelles.

A 15 ans, en rupture scolaire et sociale, Juliette part au Bénin pendant trois mois...

A 15 ans, en rupture scolaire et sociale, Juliette part au Bénin pendant trois mois...Elle en revient transformée après une immersion dans un village où elle se retrouvera et d’où elle reviendra transformée. Elle a participé à une des actions de l’asbl Amarrage. Les photos qu’elle nous donne à voir témoignent de cette expérience, mais, aussi, révèlent une artiste.

Jean Demannez fondateur du groupe mythique Ten Nodois nous raconte son 107 quater...qui a été un article de la Constitution du Petit Royaume.

Il y a de la jubilation à la puissance centuple dans le dernier CD, "Live au Montparnasse", le cinquième du groupe des joyeux quinquagénaires que Dutronc lui-même a salué d’un "J’y comprends rien, mais c’est super" lorsqu’il a entendu la version bruxelloise de "Et moi, et moi, et moi"

Le directeur du Théâtre de Poche à Bruxelles évoque le "Stabat Mater"

Du 3 au 21 mai 2011, Roland Mahauden propose sa mise en scène du "Stabat Mater" d’Antonio Tarantino. Dans cet interview réalisée à l’époque où les répétitions commençaient, Mahauden évoque ce texte religieux du 13e siècle transposé par l’écrivain italien dans la misère de son pays natal.

La Maison Autrique expose Horta : à ne pas manquer ces retrouvailles entre la Maison Autrique et son architecte

La conservatrice de la "Maison Horta" à Bruxelles nous fait visiter en compagnie d’Etienne Schreider l’exposition consacrée à l’architecte dans la première maison qu’il dessina à Bruxelles, la Maison Autrique. Un excellent prétexte pour (re)visiter ce lieu préservé du patrimoine architectural Art Nouveau.

Rencontre exceptionnelle avec Mariscal un des artistes phares de notre époque

Rencontrer Mariscal, pour un Catalan, c’est comme rencontrer Picasso ! Talent protéiforme, génie d’utiliser les techniques comme autant de nuances à sa palette, inventivité inextinguible, verve de la voix et sourire du regard : tout se conjugue pour apprécier le créateur des "Garriris" ou de la mascotte des JO de Barcelone, Cobi.

Le directeur du Théâtre de Poche à Bruxelles évoque les "Monologues voilés"

On ne dira jamais assez l’importance de cette pièce basée sur des entretiens recueilis, réunis et adaptés pour la scène par Adelheid Roosen auprès de femmes musulmanes immigrées aux Pays-Bas. Dans la mise en scène de l’auteure resplendissent d’humanité, de justesse et d’empathie, les comédiennes Jamila Drissi, Morgiane El Boubsi, Hoonaz Ghojallu et Hassiba Halabi (envoûtante musicienne et chanteuse de surcroît).

"La danse du fumiste", un roman devenu un spectacle époustouflant au Poème2 à Bruxelles

Ce premier roman de Paul Emond, publié chez Jacques Antoine Éditeur en 1979 est un merveilleux exercice de style, mais surtout une occasion d’une lecture haletante qui laisse pantois celui qui se laisse prendre aux propos du "fumiste" et entraîné dans sa danse.

Rencontre avec l’artiste qui chante la poésie belge

Elle a enregistré plusieurs 33 tours qui mériteraient de trouver un nouvel éditeur pour renaître en cd...Elle a chanté les plus beaux textes de la poésie belge contemporaine. Elle a composé ses propres chansons. Qui sait ? Un éditeur est à l’écoute peut-être ? C’est tout le bonheur que nous nous souhaitons...

Une quadruple occasion de (re)découvrir l’immense artiste disparu en 2009

Il fallait pas moins de quatre expositions en quatre lieux différents pour décliner quelques facettes de l’oeuvre de Roland Breucker : Verviers, Liège, La Louvière accueilleront à partir du début mars ce que son fils Damien appelait la "ligne pure au service de thèmes gargantuesques".

A ne pas manquer pour les nostalgiques de la ligne claire et de l’humour tendre...

Passez par la Galerie des Petits Papiers si ces jours de grisaille vous conduisent à Bruxelles et si vous êtes nostalgiques de la ligne claire et de l’humour tendre. Une exposition nous donne à voir de belles planches originales des "Ernest et Célestine" de Maurice Tillieux.

"Sans ailes et sans racines" - 22 février 2011

Rencontre avec Hamadi et Soufian El Boubsi

Peut-être aujourd’hui, au moment où les pays d’Afrique du Nord vivent leur révolution, luttent dans les rues pour faire entendre les aspirations à la démocratie, au respect de valeurs humanistes et à un espace de liberté, peut-être ces dialogues entre générations, mais aussi entre des mondes aux antipodes l’un de l’autre, nous indiquent-ils une voie trop rarement explorée : celle de l’échange de parole.

D’une pierre trois coups pourrait-on dire : découvrir un lieu magique hanté par Paul Delvaux et deux jeunes peintres qui y exposent du 26 février au 31 mars

Avec cette exposition, le visiteur, vacancier ou promeneur d’un weekend pourra faire d’une pierre, "trois" coups pourrait-on dire : découvrir un lieu magique hanté par Paul Delvaux et deux jeunes peintres qui y exposent du 26 février au 31 mars à la Galerie Frédéric Tillier en association avec la Galerie 15. Nous avons rencontré et interviewé les deux artistes.

Une pièce qui place sous le regard ironique mais empathique de Pascal Vrebos les scandales, les amours, les calculs et les cynisme de la cour d’Angleterre et de la raison d’Etat.

Le théâtre de Vrebos nous avait habitué à l’habileté des mécaniques dramatiques que l’auteur manigance dans son île de Patmos où il se retire chaque été avec décors, intrigues et personnages. Il s’attaque ici à forte partie, digne à la fois du grand Will et de Tom Stoppard : la comédie cruelle de la raison d’état qui se résume à la devise : "il faut remettre de l’ordre".

Au Théâtre des Martyrs à Bruxelles jusqu’au 5 mars 2011

Une mise en scène étourdissante de contemporéanité et d’universalité de la pièce d’Anton Tchekhov adaptée par le nouvelliste et auteur dramatique Jacques De Decker. Ce dernier nous dit l’actualité du théâtre tchékhovien, dans la forme et dans le fond.

Magritte vu par Roegiers et mis en scène par Monique Lenoble au Poème 2

Nous avons rencontré Monique Lenoble, réalisatrice inspirée de la mise en scène de ce texte inédit et son auteur, l’écrivain Patrick Roegiers. L’une et l’autre évoquent pour nous la mise en place et l’écriture de ce spectacle décoiffant qui se joue au théâtre Poème2 du 27 janvier au 20 février.

A ne pas manquer au Théâtre du Parc la dernière réalisation de Jean-Claude Idée

Jean-Claude Idée fait partie de ces grands de la mise en scène auxquels les théâtres francophones aiment à confier les réalisations les plus ambitieuses. Les deux pièces de Musset qui figurent au programme du Théâtre du Parc font de ce constat une nouvelle et éclatante démonstration.

le monde étonnant des petits bonshommes plats que Maja Polackova découpe dans les pages du quotidien belge "Le Soir".

Aux cimaises du Théâtre des Martyrs, à celles du Théâtre Poème2 et dans une monographie publiée chez Devillez, l’occasion nous est donnée de nous plonger dans le monde étonnant des petits bonshommes plats que Maja Polackova découpe dans les pages du quotidien belge "Le Soir".

Ionesco revisité par la troupe du Grand Complot,

Après avoir été présentés avec succès au festival d’Avignon en 2009, les "délires à deux" de Ionesco s’inscrivent, dans une mise en scène de Vinciane Geerinckx et Mikaël Sladden au programme de la Comédie Claude Volter du 12 au 23 janvier. Nous avons rencontré, à la veille de la première, les comédiens et le metteur en scène...

Roger Dewint et le Mail Art - 4 décembre 2010

Un artiste atypique construit une oeuvre inouïe faite d’enveloppes dessinées et adressées à des dizaines de correspondants

Un artiste atypique construit une œuvre inouïe faite d’enveloppes dessinées et adressées à des dizaines de correspondants.

Rencontre avec un peintre post-industriel

Damien Paul Gal appartient à cette catégorie particulière des artistes engagés dans leur art jusqu’à l’ultime fibre de leur sensibilité. A partir de sacs poubelles dont il reçoit des échantillons venant du monde entier, il crée un support nouveau, inattendu, solide comme la toile de lin, donnant l’illusion d’un support rigide.

Une rencontre découverte d’un artiste découvreur

La Bibliothèque Wittockiana expose sa collection des Editions de la Pierre d’Alun. Une belle occasion pour rencontrer le maître d’oeuvre de cette maison d’édition hors normes et d’enregistrer un long entretien avec son fondateur, Jean Marchetti.

La Galerie Champaka accueille à nouveau François Avril et c’est bonheur que de retrouver le trait de ce grand artiste, reconnu au Japon et aux Etats Unis qui l’inspirent autant que Paris et Bruxelles

La Galerie Champaka accueille à nouveau François Avril et c’est bonheur que de retrouver le trait de ce grand artiste, reconnu au Japon et aux Etats Unis qui l’inspirent autant que Paris et Bruxelles. C’est ce que nous démontrent une fois encore les cimaises de cette Galerie atypique, qui, à quelques pas du Sablon à Bruxelles donne toute sa place aux "arts de bande dessinée".

4O ans d’expérience dans l’édition, et il est le plus jeune et le plus fringant des éditeurs. Sa maison d’édition porte son nom : André Versaille Editeur. Rendez-lui visite : un clic suffit !

Lorsqu’il franchit le seuil virtuel de André Versaille Editeurs, le visiteur découvre à la fois une bibliothèque, une librairie, une université, une agence de voyage et une machine à remonter le temps. Sa curiosité peut enfin se rassasier dans une jubilation sans cesse émerveillée à chacun des chapitres du site de André Versaille. Un site réalisé en complicité avec des architectes de l’internet intelligent : l’asbl VERTIGE.

Un artiste multiple et souriant nous fait visiter son atelier. Il a la vraie élégance d’un grand artiste : sa modestie et son humour

Ecoutez cette rencontre avec Andrea Clanetti, un artiste qui vous hypnotise autant par la parole rieuse que par la façon faussement désinvolte, ce qui est l’élégance suprême, dont il parle de son travail, de sa recherche de formes, de lumières, de techniques.

Rencontre avec une grande dame de la musique, la fille du violoniste qui émerveilla en 1927 la Reine Elisabeth. Il avait 13 ans !

Dominique Van Neste nous parle de la Fondation Carlo Van Neste, de ses actions en faveur des jeunes musiciens mais aussi en faveur de projets humanitaires. Elle nous raconte aussi les souvenirs qu’elle conserve de son père qui avait cette magnifique formule : "La musique est parfaitement inutile, elle est pourtant absolument indispensable"

Un regard superbe d’humanité et de proximité pour raconter la Grande Pomme en images

Ah ! Aristophane - 4 mai 2010

Les femmes, la guerre et la paix...vus par un auteur moderne il y a 2500 ans !

Dans cet entretien, Monique Lenoble nous dit la modernité d’Aristophane telle qu’il apparaît à travers les textes qu’elle a rassemblés dans un spectacle que l’on pourra voir bientôt au Théâtre Poème 2, du 27 avril au 13 mai 2010

"Nouveaux Rouges" une exposition à ne pas manquer...

Deux rencontres : avec Eric Verhoest, le galeriste et avec Bernar Yslaire l’artiste dans un nouveau lieu qui fait entrer la bande dessinée dans la famille des arts contemporains majeurs...

Le nouveau Directeur du Théâtre du Parc a été désigné et prendra ses fonctions à partir de juillet 2011

Auteur dramatique, adaptateur, comédien, metteur en scène Thierry Debroux va succéder à Yves Larec à la Direction du Théâtre du Parc. Armé de son expérience de terrain, de son enthousiasme souriant, d’une bibliographie impressionnante, Thierry Debroux nous parle avec passion de son projet pour le théâtre emblématique de Bruxelles.

Casse-tête à la cinematek

Ecoutez Henri Roanne-Rosenblatt nous dire, depuis sa table de montage installée dans la nouvelle Cinematek, sa chronique dont vous pouvez ici lire la transcription.

Au Centre Culturel d’Uccle le 23 mars à 18h15. Entrée Libre

Peut-être un des romans les plus importants de cette rentrée littéraire 2010. Il est l’œuvre d’Yvon Toussaint et a comme personnage central...Yvon Toussaint, un homonyme, haïtien.

Ne manquez pas ce plaisir d’assister à une comédie écrite, mise en scène et jouée avec la jubilation contagieuse qu’on ne retrouve que dans la magie du théâtre.

S’il est un spectacle qui peut vous redonner goût au théâtre de qualité, c’est bien cette comédie construite avec la précision d’une mécanique d’horlogerie fine.Dans une mise en scène de Toni Cecchinato et des décors et costumes signés Thierry Bosquet, Nicole Colchat, Lisa Debauche, Pascal Racan et Jean-Claude Frison se partagent les quatre rôles de la comédie de Gérald Sibleyras.

Peintre des sentiments qui le hante, Benjamin Spark appartient à différents courants picturaux mais invente le sien. Un artiste authentique.

Lorsque Benjamin Spark parle de son oeuvre, de son inspiration, de sa violence et des personnages de son enfance on entend la voix d’un artiste qui interroge le monde et en désarticule les modes d’expression qui ont nourri sa génération : les bandes dessinées et les super héros de la petite enfance, les personnages des séries animées de la télévision des années 80.

Comment écrire une chronique quotidienne...

A l’occasion d’une de ses chroniques "nomades", Paul Hermant que l’on entend chaque matin sur les ondes de La Première, nous dévoile comment il réalise ces billets radiophoniques qui sortent délibérément de l’ordinaire. A la rencontre d’un véritable écrivain, qui "fait de la radio avec du papier"...

Première chronique "Mr Nobody" le magnifique film de Jaco van Dormael

Espace Livres ouvre une nouvelle rubrique. Faisant écho à la table de chevet de Jacques De Decker, la "table de montage" de Henri Roanne-Rosenblatt résonnera désormais au rythme des 24 images seconde du septième art.

un film de Roger Beeckmans : le regard humaniste d’un cinéaste engagé

Entrer dans un film de Roger Beeckmans représente toujours un apprentissage humaniste, une leçon de tolérance (c’était d’ailleurs le titre d’un précédent film du cinéaste) et un enrichissement de l’intelligence et du coeur. Ce film-ci ne fait pas exception à la règle.

La magie du cinéma d’Eric Emmanuel Schmitt...

Eric Emmanuel Schmitt se révèle cinéaste et, avec ce deuxième film, il nous démontre avec brio combien il maîtrise une manière authentique de mettre en images les histoires qu’il écrit et imagine.
Et il s’adonne aux deux arts, celui des mots et celui de l’image, avec la même grâce aérienne et la magie bienveillante des vrais humanistes.

Un grand homme de théâtre se raconte...

Rencontrer Yves Larec est un bonheur pour celui qui écoute cet homme affable, drôle, conteur infatigable de ce qui a été sa passion et sa profession : le théâtre. En cette fin d’année, il joue dans "La Folle de Chaillot" de Giraudoux : une pièce d’une surprenante actualité...

Hommage à Roland Breucker - 20 novembre 2009

"Mots d’où" un livre et une exposition à la galerie 100 Titres

Jacques DE DECKER, Directeur de la revue MARGINALES, et Alain de WASSEIGE, éditeur et galériste, nous disent ici l’importance de l’œuvre de Roland BREUCKER, la haute stature de cet artiste qui a toujours porté au plus haut l’exigence qu’il vouait à son art.

Ecoutez les interview de l’auteur Olivier Charlet et de Bernard D’Oultremont, son complice sur scène...

Comédie intelligente, brillante, faite d’émotion, d’humour et de tendresse : voici une pièce qui va prodiguer autant de bonheur aux spectateurs de la Comédie Claude Volter qu’il n’en a procuré à l’auteur, Olivier Charlet au mieux de son talent, et à l’acteur qui lui donne la réplique, Bernard D’Oultremont, époustouflant lui aussi. (...) Une pièce à voir ! Vous en parlerez autour de vous, vous voudrez la partager avec ceux que vous aimez, comme une bonne nouvelle, comme un bonheur qui vous survient par surprise, un soir où on va au théâtre et dont on revient plus léger. N’est-ce pas aussi cela le rôle du théâtre ? Du théâtre de qualité…

Ecoutez Jean-Luc Fonck et Christian Martin répondre aux questions d’Edmond Morrel

Le bonheur est dans la salle !

Ah ! l’heureuse initiative du TTO : programmer du bonheur à l’état pur en cet automne de crise tous azimuts. Mais pas n’importe quel bonheur ! Pas un éphémère. Pas un qui s’évanouit dans les brumes matinales. Non. Un bonheur durable, qui vous tient chaud longtemps encore après que les feux de la rampe se soient éteints et que vous vous glissez, frissonnant, dans l’Afrique de Matongé pour reprendre le chemin du quotidien.

Ecoutez Fabrice Gardin, souriant metteur en scène et adaptateur de la pièce d’Agatha Christie

Le Théâtre des Galeries en propose une version adaptée et mise en scène par Fabrice Gardin. Les spectateurs ravis sont scotchés sur leur siège pendant la première partie de la pièce, à l’entracte ils se livrent à des spéculations sans fin sur le coupable … La pièce semble se prolonger dans les couloirs et salons du Théâtre, comme si une partie de Cluedo réunissait le public heureux de se livrer à l’enquête.

Le programme des rencontres organisées par la librairie Agora de Louvain La Neuve

"Entre les lignes" va s’efforcer de rendre compte des rencontres organisées par les librairies qui se sont manifestées auprès d’ESPACE LIVRES. Une nouvelle rubrique destinée à vous faire partager toutes les opportunités de dialoguer avec des auteurs... Nous commençons par la Librairie Agora de Louvain La Neuve et le programme que nous communique son animatrice Françoise RIHOUX.

Ecoutez Thierry Debroux, adaptateur inspiré de Théophile Gautier

Dans le paradis des feuilletonistes et des poètes du XIXème siècle, Théophile Gautier doit se réjouir d’avoir cédé à l’insistance de son éditeur et de se remettre, 30 ans après l’avoir annoncé !, à l’écriture du roman qui lui fera traverser les siècles : "Le Capitaine Fracasse" ! Là-haut, il a sans doute convoqué autour de lui son éditeur, ses amis Baudelaire et de Nerval, son maître Hugo et du plafond du Théâtre du Parc ils se mêlent aux applaudissements de la salle lorsque les 14 comédiens réunis pour ce spectacle haut en couleurs viennent saluer le public. Et ils se disent : quel magicien de Thierry Debroux !

gérardW - 27 septembre 2009

Ecoutez ce goûteur de mots qui chante Nougaro, Ferré et Izou

gérardW prend aujourd’hui un nouveau nouveau départ...l’occasion d’écouter cette personnalité attachante et sensible qui n’hésite pas à donner des concerts dans les prisons...pour partager une peu de la liberté qu’il a lui-même conquise il y a peu ?

La nuit la plus longue - 20 septembre 2009

Ecoutez François OST et Jean-Claude IDEE

Du 23 septembre au 17 octobre 2009, la Comédie Claude Volter programme une pièce écrite par un auteur qu’on n’attendait pas dans ce registre là : François OST.

B’IZOU - 20 septembre 2009

Ecoutez Iza Loris, dite Izou... On se l’arrachera bientôt tellement elle a du talent !

Allez au B’IZOU vous n’allez pas le regretter...Le programme de ce nouveau lieu de spectacles de chanson est sur le site de la salle située près du métro Bizet et créée par Izou...AU B’IZOU !

Au Théâtre des Martyrs. Ecoutez l’interview de Daniel Scahaise et de Jacques De Decker

Si vous n’allez au théâtre qu’une seule fois cette année, voici le spectacle que vous devez aller voir. Non seulement il vous ravira, mais il est fort probable qu’il vous donnera envie de vous rendre plus souvent dans la salle du Théâtre des Martyrs....

Mercier, Go home - 16 septembre 2009

Ecoutez Jacques Mercier et Philippe Geluck raconter cette aventure théâtrale inédite...

Courez voir "Mercier Go Home" !

14-18 au jour le jour - 5 septembre 2009

Ecrire la guerre..."un journal de campagne c’est chose sacrée !"

Dans ESPACE LIVRES nous voulons nous intéresser au livre sous toutes ses formes, à l’écriture dans tous ses états. La publication des carnets du sergent des grenadiers Gustave Groleau, dans le cadre de l’exposition que lui a consacré le Musée royal de Mariemont, s’inscrit pleinement dans cet "entre les lignes" qui nous permet d’évoquer ce besoin d’écrire que certains d’entre nous connaissent à des moments cruciaux de leur vie.

Le devoir de mémoire - 31 août 2009

Visite du Musée Juif de la Résistance et de la Déportation.

Le Musée Juif de la Résistance et de la Déportation accueillait la présentation à la presse des deux derniers albums de Philippe Richelle : "Opération Vent Printanier" (second volet de la bande dessinée consacrée à la "rafle du Vel d’Hiv", dessin de Pierre WACHS) et de "Katarina" (quatrième tome des "Amours Fragiles" , dessins de Jean-Michel BEURIOT).

Tintin en Letton... - 30 août 2009

Le prix de la traduction littéraire du collège européen de Seneffe est attribué à Inese Petersone

Pour son édition 2009, le Prix du Collège européen de traduction littéraire a couronné l’oeuvre de Inese Petersone, à qui l’on doit plus de 35 traductions d’oeuvres littéraires parmi lesquelles deux albums de Tintin, des romans de Jacqueline Harpman, la comédie "Le Magnolia" de Jacques De Decker.Elle achève actuellement la traduction d’un recueil de nouvelles d’auteurs de la Communauté française de Belgique, recueil qui sera préfacé par le nouvelliste Michel Lambert. La remise du prix a été l’occasion d’une belle rencontre avec Jacques Darras et Patrick Quillier sur le thème "Traduire l’intraduisible : la poésie" et d’un hommage à Henri Meschonnic, hommage qui éveillera à n’en pas douter la curiosité des visiteurs d’ESPACE LIVRES.

Le livre nomade - 6 juillet 2009

Avec le livre sonore, découvrez une autre façon de lire

En écoutant Simone Veil lisant les pages qu’elle consacre à son enfance, extraites de son autobiographie ("Une vie"), on découvre une nouvelle dimension au rapport entre le lecteur et le livre. Le premier devient auditeur et le second se transforme en une "voix".
Profitez de ces jours d’été et de voyages pour vous livrer à l’écoute des livres ! Vous sortirez enchantés de cette expérience, pas si nouvelle que cela...

Marginales - 10 mai 2009

Une revue littéraire où la fiction romanesque tente d’éclairer la complexité du monde

Un auteur ne représente que lui-même, il est un vagabond solitaire sur les pistes du présent. Il capte et il répercute et de ce fait, il alerte et met en garde. Il ne prétend pas être omniscient, mais se mêle obstinément de ce qui ne le regarde pas. » (Jacques De Decker, Editorial du numéro 254)

Une bouleversante "Danse de Mort" adaptée par Jacques De Decker

Une pièce d’une densité étourdissante, magistralement interprétée par un trio de comédiens de tout haut vol, incarnant des personnages féroces qui se déchirent dans la désillusion de leurs rêves perdus.

Une conférence de Sokal ouvre un cycle consacré à la BD...

Un cycle de conférences dans le cadre de Bruxelles BD 2009. De grands noms de la BD à l’affiche des ces rencontres qui se dérouleront en mai et juin à la Maison Autrique. Ne manquez pas, à cette occasion, de découvrir la Maison Autrique, oeuvre de l’architecte Horta.

Monique Dorsel nous raconte l’aventure du Théâtre Poème...Charles Gonzalez et Frank Pierobon évoquent les spectacles qu’ils donnent à voir en cette fin de saison théâtrale au TP

Avec les représentations de "Oh les beaux jours", une boucle de plus de 40 ans d’activités littéraires, philosophiques et théâtrales se referme. En théâtre, elle avait débuté avec le "Molly Bloom" de James Joyce (mis en scène par Jacques De Decker) pour se clôturer avec la pièce de Samuel Beckett (mis en scène par Charles Gonzales).

La Gare de l’Ouest - 9 avril 2009

Multiculturalité : la gare devient un livre d’art...

Allez Gare de l’Ouest pour un voyage dans la multiculturalité, un voyage faussement immobile...

Le propre de l’homme - 11 mars 2009

L’école au théâtre : les "armes d’instruction massive !"

Ne boudez pas cette occasion de retourner sur les bancs de l’école, emmenez-y vos enfants, vos amis, vos parents, toutes générations confondues !…Ils aimeront ce professeur de rêve !

Proche des larmes - 22 février 2009

Nul n’est poète en son pays

Evoquant Jacques Mercier et paraphrasant le dicton, on pourrait écrire « Nul n’est poète en son pays ».
Au pays des médias, de la radio, de la télévision, de l’humour des semaines infernales aux fous rires de jeux télévisés, le spectateur ou l’auditeur serait bien étonné de découvrir un autre Jacques Mercier que celui rieur et débonnaire qu’il connaît.
Il serait surpris en ouvrant le dernier recueil de poèmes d’un certain Jacques Mercier, à la page intitulée « Du même auteur » de découvrir que celui-ci compte plus de 35 livres à son actif….

Le Dandysme... - 18 janvier 2009

A découvrir aux Riches Claires...un débat et une exposition. « Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir »

Le mardi 20 janvier à 18h30
Bibliothèque des Riches Claires à Bruxelles

Débat animé par Jacques de De Decker avec Valérie d’Alkemade, Jean-Louis Baquet, Jean-Baptiste Baronian, Julien Foucart,Georges Mayer, Daniel Salvatore Schiffer
et Céline Ververs.
Lectures par Jany Clersy

Une exposition-évocation de l’écrivain schaerbeekois

"Ghelderode, c’est le diamant qui ferme le collier de poètes que la Belgique porte autour du cou" (Jean Cocteau)

Interviews réalisées par Edmond Morrel

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