Marc Roche a mené l’enquête et on sort de la lecture de son essai consacré aux "banksters" (un mot composé lors de la crise de 1929) époustouflé par cette plongée au coeur d’un univers opaque et malveillant, celui de la haute voltige financière. Marc Roche n’y va pas de main morte et écrit là où cela fait mal : il dit ce qui est, il le dit clairement. La lisibilité donne un salutaire coup de projecteur dans le monde clos où sévissent impunément les banksters. A lire et à répercuter !
Nous avons rencontré Marc Roche à Bruxelles où il faisait étape avant de regagner la "City" où il a été correspondant du journal Le Monde pendant deux décennies. Il nous raconte les conditions éprouvantes dans lesquelles il a enquêté et écrit ce témoignage sans concessions.
Edmond Morrel
Sur le site de l’éditeur :
« Je suis un libéral qui a toujours admiré le monde financier et ses opérateurs. Je n’aurais pas, sinon, choisi de couvrir pour Le Monde depuis 25 ans l’univers de Wall Street et de la City.
Mais depuis la crise, je suis un libéral qui doute, un déçu du capitalisme, un angoissé de l’avenir. J’ai cherché à comprendre les racines profondes de cette transformation personnelle. Ce carnet de route sans complaisance est à la fois un voyage intérieur et une enquête sur un monde très fermé, celui des Banksters, dominé par l’opacité et... l’impunité.
Car tout a changé le 15 septembre 2008. »