"On ne boit pas les rats-kangourous" un étourdissant premier roman

Ecoutez Estelle Nollet répondre à Edmond Morrel


Ecoutez la rencontre Estelle Nollet et Edmond Morrel (26.1 Mo)

Lorsqu’un roman ouvre sur un horizon nouveau dans lequel le lecteur est saisi d’emblée par un souffle qui l’emporte dans le récit, qui le place au coeur des tourmentes et des orages, qui lui fait vibrer l’âme à l’unisson des personnages, il ne peut naître que d’un écrivain authentique. Parfois, rarement, ce souffle-là surgit dès la première oeuvre. C’est le cas avec Estelle Nollet.

"On ne boit pas les rats-kangourous" est un premier roman et on le dirait pourtant jailli de la vieille Remington d’un de ces grands auteurs américains comme Faulkner. Que raconte le livre ? Lisons la quatrième de couverture : "Un hameau perdu en plein désert, deux boutiques, l’épicerie de Monsieur Den et le café de Dan où tous les soirs les paumés qui y végètent se retrouvent et éclusent au comptoir. De ce pays, personne ne peut sortir. Willie, qui y est né et ne connaît rien d’autre, le sait mieux que personne. Mais vient le jour où le garçon de 25 ans se pose la question, et rien ne sera plus comme avant."

La géographie du roman est universelle comme un bout du monde, un désert qui pourrait se situer aux Etats-Unis aussi bien qu’en Australie. Dans cet infini, une sorte de prison à ciel ouvert tient enfermés pour on ne sait quels crimes les protagonistes déchus, buveurs pour oublier, ou pour s’immobiliser. Un bar, une épicerie, une décharge sont les seuls centres d’activité de ce cratère pénitencier. Personne ne s’échappe d’ici. Celui qui s’y essaiera est le seul à être né au sein de cette communauté en perdition...

Il ira fouiller le passé pour tenter d’échapper au présent.

Dans cet entretien Estelle Nollet nous raconte l’aventure de ce premier roman, elle nous laisse entrer dans le mystère de la construction romanesque, elle nous dit aussi ce bonheur inattendu d’être publié sur manuscrit envoyé par la poste... C’est dire, si besoin en était encore, combien son livre vaut la peine d’être lu.

Interview Edmond Morrel

Montage Lauranne Winant

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