Un véritable voyage dans le monde de la fée musique...

Rencontrer Mahler ne laisse pas indemne. Faire le chemin de la découverte de ce fabuleux univers, implique d’avoir à cœur d’en creuser la connaissance à travers toute son œuvre. Son univers est immense, varié, accidenté, passant souvent de la douleur à l’extase. Mahler se mérite. Son monde sonore est difficile à appréhender en une fois. Il nous fait découvrir de multiples univers : tantôt mélancolique, douloureux, parfois menaçant, tantôt plein de joie, d’espoir, mais toujours proche de nous.

Mahler a appelé à un moment sa première symphonie « Titan ». Non pas en raison de sa complexité, ni de difficulté d’écriture ou encore à cause de sa durée (50 minutes), mais probablement en référence à un roman "Titan" écrit par un de ses auteurs favoris. Ce dernier retrace la vie d’un héros dont la « seule arme, face à un monde pernicieux, est une exceptionnelle force intérieure faite d’exaltation, d’imagination et de rêves purs ». Mahler a t-il reconnu ses propres aspirations dans ce personnage ?

Cette première symphonie s’articule autour de 4 mouvements. Le premier sous-titré « comme un bruit de la nature » s’ouvrant sur une introduction « lente et trainante ». Cette introduction conduit l’exposition du vrai premier thème, une mélodie intitulée « ce matin je suis allé à travers champs » que l’on retrouve dans le deuxième mouvement, et qui s’inspire d’une danse populaire autrichienne proche d’une valse.
La musique se déroule alors librement dans une orchestration riche et aérée. De nombreux retours d’une ironique fanfare jettent une ombre mystérieuse sur cet éveil de la nature.
Ecoutez l’extraordinaire entrée du troisième mouvement, une marche funèbre bâtie sur la version allemande de la chanson Frère Jacques. Mahler apparait ici à la fois inquiétant, ironique, tendre, démoniaque. Tout Mahler….
Le dernier mouvement s’oppose à tout ce que l’on vient d’entendre, tout en reprenant certains éléments déjà entendus. Il symbolise le passage des ténèbres à la lumière mais seulement après plusieurs tentatives, véritables luttes se terminant d’une manière triomphale par « un brutal accord lumineux comme s’il était tombé du ciel ». Cette symphonie se termine donc sur un optimisme de rigueur dans cette nature ensoleillée.
Magnifique entrée dans l’univers de Mahler.

C’est en 2006, que Jörg Widmann a créé Ad Absurdum, concerto pour trompettes. Cette pièce très virtuose a été créée pour Sergei Nakariakov que nous entendrons le 26 novembre prochain. L’orchestre se compose d’instrumentistes à cordes, deux flûtes, clarinette basse, clarinette contrebasse, contrebasson, et des percussions.
Widmann a obtenu de nombreux prix de composition. C’est également un clarinettiste très renommé.
Cette œuvre sera jouée pour la première fois en Belgique.

La sérénade KV 388 de Mozart vient compléter le programme de cette soirée. Pourquoi ne pas profiter de la technologie actuelle, et ne pas la découvrir sur « la toile » en musique ? Il suffit de cliquer ici

C’est pour notre plus grand plaisir que ce programme sera interprété par l’Orchestre Philarmonique de Liège dirigée par François-Xavier Roth.
Un chef charismatique, passionnant, ouvert au monde, que je vous invite à découvrir dans un reportage réalisé par la télévision française, et repris sur son site

Bonne soirée au Bozar jeudi 26 novembre prochain.




 

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