L’homme était bête car l’homme était avare



Parmi les sept péchés capitaux, La Estupidez traite de l’avarice : à travers des scènes burlesques, elle en souligne la stupidité. Ce vaste thème se révèle être un terrain de jeu fertile pour le collectif bruxellois lequel, depuis dix ans, explore avec intelligence et humour notre quotidienneté.

Le texte se veut un faux vaudeville et c’est donc avec un certain décalage ironique que les acteurs se lancent dans des situations banales et absurdes à la fois, s’amusant avec les codes de ce genre bien spécifique.
La scénographie de Maria Szernovicz fournit un cadre réaliste aux déambulations des comédiens. En reconstruisant sur scène l’intérieur d’un de ces hôtels des bords de l’autoroute, ce décor donne l’impression au spectateur d’être face à un plateau de tournage tout en renforçant la théâtralité du jeu.
Entre le mini bar et le tableau kitsch accroché au-dessus du lit, rien ne manque. Les costumes eux-mêmes jouent sur les clichés que l’on peut avoir des personnages types des films américains. L’effet est comique et le public rit de bon coeur, si bien qu’on sent à peine passer les 3 heures 15 que dure la représentation. Attention tout de même si vous dépendez des transports en commun pour rentrer chez vous. Il y a de fortes chances que vous devrez faire le trajet à pied... Et sous la pluie ça risque un peu de gâcher le plaisir de la soirée.

Karolina Svobodova




 

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