The phone is ringing...

Immobile, au sol, un corps mort. Un homme rédige une lettre, efface ses empreintes, met en scène le meurtre et s’éclipse. Des coups de fil auxquels personne ne répond, une valise au contenu mystérieux que les protagonistes se disputent, des regards inquiets concourent à nous faire éprouver le suspens et l’angoisse propres aux productions hitchcockiennes.
Si on retrouve Hitchcock dans l’esthétique et l’atmosphère de cette création, Michel Noiret semble également avoir fait sienne l’idée du maître qui pose que l’essentiel n’est pas tant l’histoire que la manière dont elle est racontée. Le spectateur est incité à inventer ses propres histoires, à développer, à partir des éléments montrés et des fragments de récits suggérés, ses propres fils narratifs. Ceux-ci seront tirés tant de la bande sonore mêlant musique classique et compositions sonores de Todoroff et de Frankowski que des mouvements rigoureux et précis des danseurs qui ne cessent de courir, de se tourner et de se retourner, de s’éclipser par une porte pour revenir par une autre, de s’attirer, de se manipuler, de se repousser.
Mentionnons enfin la scénographie d’Anne Guilleray et la création lumière de Xavier Lauwers qui sculptent les décors, créant différentes atmosphères ayant toutes en partage de nous faire éprouver un certain sentiment d’étrangeté, propice à la rêverie et à la spéculation.
L’agencement réussi de ces différents éléments font de cette création un beau moment d’évasion.

Svobodova Karolina




 

Recherche



 

Newsletter

Pour être tenu au courant des activités d'Espace Livres


Attention, si vous possédez une adresse YAHOO ou HOTMAIL, nous attirons votre attention sur le risque que nos messages ne vous arrivent pas ou qu'ils soient classés systématiquement dans vos spams. Nous vous invitons donc à inscrire et à utiliser une autre adresse pour le site.
 
 
 

Services

flux rssS'abonner au podcast