Mike Burns joue des langues qu’il parle comme d’instruments de musique. Il maîtrise les harmoniques de l’anglais, du français et, en filigrane de chacune des histoires qu’il conte derrière ses yeux clos, le gaélique de son Irlande ancestrale.
Nous avons rencontré cet homme qui se dit paresseux et qui réécrit les histoires pour préserver la mémoire des hommes. Il doit fermer les yeux pour mieux faire entendre les voix qui, sans lui, s’éteindraient.
Depuis Montréal, Edmond Morrel. Octobre 2011