Quand la faim justifie les moyens

Une grande bâche noire au sol, une radio, des boîtes de conserves, un couteau, un jeu de « Donjons et Dragons ». Un homme et une femme dans un espace clos. Elle se réveille et lui demande « raconte », « raconte-moi », « raconte encore ». Ils sont enfermés dans un abri antiatomique. Une explosion s’est produite. Due à une attaque nucléaire. Louise et Mark étaient alors dans un bar.
Une longue cohabitation va amener ces collègues de travail à se parler, se questionner, se soupçonner, se haïr, se désirer, s’entredéchirer comme des bêtes fauves, affamées de nourriture, d’air, de lumière, d’espace, de liberté. Un combat sans pitié où bourreau et victime changent de face aussi rapidement et aussi souvent que le « struggle for life » l’exige. Chantage, engueulade, jeux de pouvoirs et manipulation les tordent de douleur malsaine, suffocante. Comme si l’attaque nucléaire avait atteint leur corps tout entier d’ondes animalières spasmant leur sauvagerie en flashs schizophrènes.
Les collègues avaient ri quand Mark avait annoncé qu’il avait construit un abri antiatomique chez lui. Pourquoi y a-t-il ramené Louise le soir de l’explosion ? Quelle explosion au juste ? Louise croit entendre des voix derrière la porte de l’abri. Mark ne veut pas qu’elle ouvre cette porte. Pourquoi ?
Ouvrez la porte de l’Atelier 210 pour le savoir. Et pour découvrir le jeu puissant et sensible de France Bastoen et Vincent Lecuyer, dirigés par l’énergique et percutant Georges Lini dans une scénographie efficace signée Renata Gorka.

Céline Verlant




 

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