Pour son premier roman, Véronique Biefnot souffle le chaud et le glacé. Une histoire qui démarre comme un roman ancré dans le quotidien et plonge petit à petit dans le dévoilement d’une tragédie d’enfance. Le thriller de Biefnot se déroule pour l’essentiel à Bruxelles dont on découvre le potentiel romanesque sous la plume acérée et allègre de la nouvelle romancière que nous avons rencontrée.
Construit comme un thriller, ce roman plonge dans les abysses de la barbarie. L’humanité semble ne plus résider alors que dans l’écriture, celle d’un journal intime, dans la lecture, celle de comptines, et dans la musique dont le bouleversant adagio de Samuel Barber. Ce sont là les dernières lumières qui parviennent encore dans les ténèbres d’une cave où pleure la voix d’un enfant séquestré.
Lisez ce livre qui vous hantera longtemps après que vous l’ayez refermé. Vous irez alors feuilleter le carnet noyé de larmes laissé par une enfant torturée,
Edmond Morrel
Véronique Biefnot nous lit aussi un extrait de son roman.