"Excès" spectacle littéraire à Wolubilis (Bruxelles) le 12 janvier 2012 à 11 heures
Si le 12 janvier, un peu avant 11 heures, vos pas vous conduisent à Woluwe-Saint-Pierre, franchissez la porte d’entrée de Wolubilis et installez vous dans la salle du Foyer. Vous y entendrez la confession sans concession d’un homme qui, à la faveur de la nuit et de la scène, raconte les "excès" qui l’ont détruit.
A moins qu’ils ne l’aient construit ?
Nous avons rencontré Jacques Mercier à quelques jours du spectacle "Excès", mis en scène par Toni Cecchinato et interprété par Jean-Claude Frison dans le cadre du Magasin d’écriture Théâtrale de Jean-Claude Idée.
Jacques Mercier nous dit la genèse de ce texte, fausse confession ou vrai mensonge... N’est-ce pas ce qui définit le romanesque : mentir-vrai ?
Edmond Morrel
De : Jacques Mercier
Mise en scène : Toni Cecchinato
Interprétation : Jean-Claude Frison
12/01/2014 à 11h00
Adaptation : Toni Cecchinato
Lieu : Théâtre de Wolubilis / Foyer 2
Prix : €10 Adulte / €8 -26 ans, +65 ans, Carte Culture et demandeur d’emploi
Organisation : Le Pied de la Lettre asbl
Tél : 02 761 60 30
Soutien : Commune de Woluwe-Saint-Lambert, Carte Culture, Magasin de l’Ecriture Théâtrale
Type : rencontre littéraire
Excès
« Excès » pourrait être sous-titré de plusieurs façons : « Journal d’un débauché » ou « Confession d’un obsédé ». Ce sont les aveux d’un homme dangereux… pour lui-même. Il est enfermé dans son propre désir masochiste et tourne en rond. Il revit sans cesse la même situation. Il se raconte dans un texte cru, impudique mais qui conserve une certaine poésie dans le langage. Le ton est juste, sensible, amer, sans pitié et sans tabou. Chaque souvenir est ponctué d’une réflexion cynique, désabusée mais intelligente sur la vie. Cette fiction est bâtie de matériaux réels ou imaginaires. Autant le redire pour qu’il n’y ait aucune confusion entre son auteur et ces « Excès ».
Sur scène, « Excès » se présente comme une introspection du personnage principal dans un bar face à une serveuse. Le lieu idéal, dans la nuit, pour se confier, s’abandonner et parler justement d’excès d’alcool ou de femmes.
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